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Nations Unies : « Le Polisario » représente une « réelle menace » pour la sécurité et la stabilité régionales

Nations Unies : « Le Polisario » représente une « réelle menace » pour la sécurité et la stabilité régionales

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Polisario

Devant la quatrième commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, des experts internationaux ont exprimé leur inquiétude quant à la menace que représente le groupe séparatiste armé « le Polisario » pour la sécurité et la stabilité de la région.

Feras Abu Jamal, éminent juriste et membre de la Cour internationale de règlement des différends, a pris la parole pour mettre en garde contre ce groupe. Il l’a qualifié de « groupe de mercenaires armés soutenu par l’État hôte des camps de Tindouf », à savoir l’Algérie. Abu Jamal a souligné que l’Algérie avait accordé à ce groupe séparatiste le contrôle d’une partie de son territoire national, une action en violation flagrante du droit international humanitaire et des traités internationaux relatifs aux droits de l’homme.

Selon lui, le « Polisario » est devenu une composante indissociable des réseaux criminels transfrontaliers dans la région du Sahel et du désert. Il a rappelé que de nombreuses entités et parties indépendantes avaient prévenu du danger réel que représentaient les activités du « Polisario ».

Dans ce contexte, Feras Abu Jamal a appelé la communauté internationale à mettre fin à ce conflit artificiel concernant le Sahara marocain. Il a encouragé le pays hôte des camps de Tindouf à s’engager dans un processus politique supervisé exclusivement par les Nations Unies et à cesser de soutenir les activités subversives du groupe séparatiste armé.

Ricardo Sanchez Serra, expert en relations internationales, a également exprimé ses préoccupations quant au « Polisario ». Il a souligné que cette organisation, héritée de la Guerre froide, travaillait activement à déstabiliser la région. Il a rappelé que la création du « Polisario » était motivée par des ambitions géopolitiques visant à remettre en question l’intégrité territoriale du Maroc.

Sanchez Serra a également évoqué les graves violations du droit international humanitaire dans les camps de Tindouf, situés au sud-ouest de l’Algérie. Il a rappelé les condamnations sévères des violations des droits de l’homme par la Commission des droits de l’homme des Nations Unies.

Selon l’expert, l’Algérie a transformé les camps de Tindouf en une grande prison en déléguant son autorité au groupe séparatiste armé « Polisario », ce qui a privé la population retenue de sa liberté de mouvement.

En conclusion, les experts ont souligné la nécessité pour le pays hôte de prendre ses responsabilités et de participer au processus de tables rondes visant à trouver une solution définitive au conflit artificiel sur le Sahara marocain. Ils ont appelé à la mise en œuvre de l’initiative marocaine d’autonomie, qualifiée par le Conseil de sécurité des Nations Unies de sérieuse, crédible et réaliste.

Fawaz Al-Khalaileh, avocat jordanien, a également pris la parole pour rappeler que la question du Sahara marocain était une question de complétion de l’unité territoriale et de souveraineté nationale pour le Royaume du Maroc. Il a souligné que le Sahara avait toujours été une terre marocaine.

Al-Khalaileh a évoqué les efforts considérables déployés par le Maroc pour le développement de ces régions depuis leur récupération, ainsi que pour l’amélioration du niveau de vie de leurs habitants.

En conclusion de cette session, Anna Maria Stimsz Serrafoni, présidente de l’Organisation internationale des femmes démocrates chrétiennes, a condamné la tragédie humanitaire qui sévit dans les camps de Tindouf. Elle a appelé les Nations Unies à garantir la protection des civils détenus et a exhorté le pays hôte à « restaurer leur liberté ».

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