Dans le cadre des ajustements horaires annuels liés au mois sacré, le Maroc effectuera un retour temporaire à l’heure GMT. Cette mesure, adoptée chaque année, vise à aligner les rythmes quotidiens des citoyens avec les impératifs du jeûne.
Un ajustement prévu dans la nuit du 22 au 23 février
Selon le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, le changement s’opérera dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 février 2025, à 3 heures du matin. Conformément au décret n°2.18.855 du 26 octobre 2018, les Marocains devront retarder leurs horloges d’une heure, marquant ainsi un passage de GMT+1 à GMT.
Ce retour à l’heure standard est une pratique désormais bien ancrée, mais qui continue de susciter des débats. Si certains y voient une adaptation bénéfique aux exigences du Ramadan, d’autres dénoncent une instabilité qui perturbe les habitudes et les rythmes professionnels.
Retour à GMT+1 dès le 6 avril 2025
Le changement ne sera que temporaire. À partir du dimanche 6 avril 2025, à 2 heures du matin, le Maroc avancera à nouveau ses horloges de 60 minutes, revenant ainsi à GMT+1. Ce va-et-vient entre les fuseaux horaires s’inscrit dans une logique d’optimisation du temps de travail et de l’énergie, mais son efficacité fait toujours débat.
Les entreprises, les administrations et les établissements scolaires devront ajuster leurs horaires pour s’adapter à cette alternance. Des modifications seront appliquées aux transports et aux horaires de services publics afin d’harmoniser le fonctionnement quotidien du pays.
Une mesure qui divise l’opinion
D’un côté, certains estiment que ce retour temporaire à l’heure GMT facilite l’organisation des journées durant le Ramadan. Il permettrait une meilleure synchronisation des heures de prière et des repas, offrant un confort supplémentaire aux jeûneurs.
De l’autre, des voix s’élèvent contre cette alternance jugée contraignante. Les critiques portent sur l’impact du changement sur le sommeil, la productivité et la stabilité des rythmes biologiques. Certains plaident en faveur d’une réforme plus durable pour mettre fin à ces ajustements récurrents.
En attendant, les Marocains s’apprêtent une fois de plus à adapter leur quotidien à cette transition horaire, entre nécessité pratique et interrogations sur la pertinence de cette mesure à long terme.
