Pénurie alarmante de médecins : Les villes marocaines les plus touchées

Un rapport récent de la mandoubia révèle un manque criant de médecins dans les hôpitaux publics marocains, où le nombre d’auteurs du secteur public reste bien en dessous des besoins nationaux. Selon l’étude “Le Maroc en chiffres”, le pays compte moins de 15 000 médecins pour une population dépassant les 36 millions d’habitants, soit un ratio de seulement 4 médecins pour 10 000 personnes.
La situation est particulièrement préoccupante dans la région de Casablanca-Settat, où le nombre d’habitants dépasse 7 millions et demi, mais où seulement 3 120 médecins du secteur public sont présents. Cela équivaut à un médecin pour 2 464 habitants, bien au-delà du seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La région de Rabat-Salé-Kénitra, deuxième plus peuplée du pays avec 5,1 millions d’habitants, ne compte que 2 910 médecins, soit un ratio de 1 médecin pour 1 763 habitants. Ce chiffre dépasse largement les normes internationales, mais reste insuffisant pour répondre à la demande croissante en soins.
Dans la région de Marrakech-Safi, qui compte plus de 4,8 millions d’habitants, le nombre de médecins est limité à 1 915, soit un médecin pour 2 500 habitants. À l’échelle de la région du Nord, composée de plus de 4 millions de personnes, seulement 1 537 médecins sont en activité.
Le rapport met en lumière la gravité de la situation dans d’autres régions du pays, où la pénurie de médecins dans les établissements publics continue d’être un problème majeur. Ces chiffres soulèvent des interrogations sur l’efficacité des programmes de santé et de la protection sociale mis en place depuis quatre ans, alors que le Maroc semble encore loin de garantir une couverture médicale universelle.
Cette crise sanitaire a des répercussions directes sur l’accès aux soins pour la population et interpelle les autorités sur l’urgence d’une révision en profondeur du système de santé national.