Dans un match d’une intensité rare et d’un suspense haletant, le Paris Saint-Germain a frappé un grand coup. Face à un Bayern Munich dominateur mais stérile, les Parisiens, réduits à 9 en fin de match, ont trouvé les ressources pour l’emporter 2-0 grâce notamment à un Achraf Hakimi héroïque. Ce choc entre deux géants du football mondial s’inscrit d’ores et déjà dans la légende.
Une rencontre à couper le souffle dès le coup d’envoi
Tu vois ces matchs où tu sens, dès la première seconde, que tu vas vivre quelque chose d’énorme ? C’était exactement ça. PSG et Bayern ont tout de suite mis la barre très haut. Un rythme effréné, des transitions rapides, et une tension palpable comme dans un thriller de Scorsese.
Les Bavarois, emmenés par Vincent Kompany, ont attaqué pied au plancher. Pressing haut, récupération rapide, envie de mordre. Mais Paris, malgré l’absence d’Ousmane Dembélé au coup d’envoi, n’a pas tremblé. Bien au contraire.
Une première mi-temps spectaculaire mais sans but
Les occasions ? Il y en a eu à la pelle. Une vraie farandole de frappes, de duels, de tentatives avortées. Le genre de mi-temps où tu restes accroché à ton siège sans même toucher à ton popcorn.
Kvaratskhelia déclenche la première mèche dès la 3e minute.
Donnarumma et Neuer sortent des parades venues d’ailleurs.
Kane, Olise, Musiala, Laimer… tout le monde y va de sa tentative.
Mais rien n’y fait : 0-0 à la pause. Un score vierge, certes, mais une intensité folle. On sentait que ça allait finir par exploser.
Deuxième période : chaos, fautes, et éclairs de génie
Le retour des vestiaires a marqué un tournant. Moins de liant, plus d’erreurs, mais toujours cette volonté de ne rien lâcher. Les Parisiens se sont montrés parfois brouillons, à l’image d’Hakimi sur coup franc ou de Barcola face à Neuer.
Et puis tout a basculé.
Manuel Neuer, pourtant si fiable, rate totalement une relance. Kvaratskhelia intercepte, Dembélé surgit… et rate le but vide ! Le genre d’occasion qu’on regrette toute une carrière. Mais ce n’était que partie remise.
Désiré Doué frappe, Hakimi régale
C’est à la 78e minute que le destin s’est penché du côté parisien. Joao Neves intercepte, accélère, combine avec Achraf Hakimi. Ce dernier, d’une justesse chirurgicale, sert Doué en retrait. Contrôle, frappe ras de terre au premier poteau. Et bim ! 1-0. Neuer est cloué sur place.
Mais ce n’était que le début du chaos.
Paris réduit à 10, puis à 9 : un mental d’acier
Quand William Pacho voit rouge pour une semelle sur Goretzka, on se dit que ça va devenir très compliqué. Mais la suite ? Inimaginable. Lucas Hernandez perd ses nerfs, un coup de coude, une talonnade, et un rouge direct. Paris finit à 9 contre 11. Le Bayern pousse, pilonne, harcèle.
Et pourtant, Paris tient. Paris souffre, mais Paris ne rompt pas. Comme un vieux chêne tordu par la tempête, il plie mais ne casse jamais.
90+6 : Le moment de grâce signé Hakimi et Dembélé
La cerise sur le gâteau ? Elle arrive au bout du temps additionnel. Dembélé touche la barre, mais l’action se poursuit. Hakimi, encore lui, fait tout exploser. Percée, dribble, passe millimétrée. Et Dembélé, d’un tir rageur, crucifie Neuer. 2-0. Scène de liesse. Tout le banc envahit la pelouse. On croirait voir une finale de Ligue des champions.
Un PSG transfiguré, un Bayern KO debout
Ce match est une leçon. Une leçon de caractère, de résilience, de football total. On parle souvent de « remontada », mais là, c’est un « blitz » à la parisienne. Un PSG réduit en nombre, mais immense dans l’âme. Et un Achraf Hakimi qui a joué les héros discrets mais décisifs. Passe décisive, omniprésence, impact : il a été tout simplement phénoménal.
Et maintenant ?
Direction le New Jersey pour les demi-finales. Le PSG affrontera soit le Real Madrid de Kylian Mbappé, soit le Borussia Dortmund. Deux affiches de rêve. Deux potentiels règlements de comptes. Et vu ce que Paris vient de réaliser face au Bayern, autant dire qu’ils sont prêts à tout.