
Un rapport médical récent met en lumière les dangers méconnus du vapotage, révélant que les cigarettes électroniques pourraient être aussi nocives que le tabac traditionnel.
Comme les cigarettes classiques, les dispositifs de vapotage contiennent de la nicotine, une substance hautement addictive qui stimule la libération de dopamine dans le cerveau, créant une sensation de plaisir et de récompense. Selon le Dr Babak Ashrafi, médecin chez Superdrug Online Doctor, la nicotine des cigarettes électroniques est absorbée rapidement dans le sang, renforçant son effet addictif. L’arrêt du vapotage peut ainsi entraîner des symptômes de sevrage, tels que l’anxiété, l’irritabilité et des troubles de concentration.
Mais les effets néfastes du vapotage ne se limitent pas aux poumons. Le Dr Ashrafi avertit que la cigarette électronique impacte aussi la santé reproductive et sexuelle.
- Chez les hommes : elle pourrait favoriser la dysfonction érectile en altérant la circulation sanguine et la fonction vasculaire. Elle pourrait également réduire le taux de testostérone, affectant ainsi la libido et la qualité du sperme.
- Chez les femmes : le vapotage pourrait perturber le cycle menstruel, accroître les douleurs menstruelles et impacter la santé ovarienne, compromettant potentiellement la fertilité.
Outre les effets physiques, le rapport souligne les risques psychologiques, notamment chez les adolescents. L’usage de la cigarette électronique est associé à une augmentation du stress, de l’anxiété et de la dépression. La nicotine peut provoquer des fluctuations de l’humeur, des troubles du sommeil et altérer les fonctions cognitives en plein développement chez les jeunes.
Face à ces dangers, le Dr Ashrafi recommande plusieurs stratégies pour arrêter le vapotage : identifier les déclencheurs de l’envie de fumer, adopter une activité physique pour réduire le stress, chercher du soutien auprès de proches ou de groupes spécialisés, et surtout, prendre conscience des risques réels de cette pratique.
Alors que le vapotage séduit de plus en plus de jeunes, ce rapport rappelle qu’il ne constitue pas une alternative sans danger au tabac.