Lundi soir, un volcan est entré en éruption sur la péninsule islandaise de Reykjanes, selon l’annonce de l’office météorologique islandais. Le fissure à la surface de la terre s’est agrandie au fil de la nuit, atteignant environ quatre kilomètres tôt le matin.
Stabilité relative au matin
Le volcan a légèrement diminué en intensité le matin, selon le géoscientifique Magnús Tumi Gudmundsson à la télévision islandaise. Le principal aéroport international de Keflavik à Reykjavik, à proximité, est resté ouvert pour le moment, et aucune perturbation du trafic aérien international n’a été observée jusqu’à présent, selon Skyguide.
Activité sismique préalable
Selon l’office météorologique, une série de tremblements de terre a précédé l’éruption. Le volcanologue Ármann Höskuldsson a expliqué que la fissure se dirigeait vers la ville de Grindavík. Heureusement, aucune lave ne se dirigeait vers les centrales électriques locales, et les bâtiments ne sont actuellement pas menacés. Cependant, l’éruption pourrait durer une semaine à dix jours, selon Höskuldsson.
Craintes confirmées
La possibilité de cette éruption était redoutée, car des dizaines de tremblements de terre s’étaient produits ces dernières semaines. Le 11 novembre, les 4000 habitants de Grindavík ont été évacués par précaution après que des centaines de tremblements de terre ont été déclenchés par le mouvement du magma sous la croûte terrestre.
An eruption has started on the Reykjanes peninsula.
The eruption is located about 3 km north of Grindavik. The eruption began at 22.17 following the earthquake swarm that started around 21:00. https://t.co/9vYBBjNcX9 pic.twitter.com/sYLwWhUtlA— Veðurstofa Íslands / Icelandic Met Office (@Vedurstofan) December 18, 2023
Situation actuelle du volcan sur la péninsule de Reykjanes
Bien que l’intensité de l’éruption ait quelque peu diminué, une quantité significative de lave continue de s’écouler, selon le géoscientifique Gudmundsson. Il a expliqué qu’à peine quelques heures après le début de l’éruption, environ le double de la quantité de lave du dernier éruption volcanique en Islande cet été s’était écoulé au nord de Grindavík.
Mesures de sécurité
Toutes les routes menant à Grindavík seront fermées au cours des prochains jours, a annoncé la police locale sur Facebook. Il est conseillé de rester loin de la zone du volcan, car les gaz qui s’en échappent peuvent être toxiques. Cependant, le trafic aérien vers et depuis l’Islande n’est pas affecté, selon le gouvernement islandais. L’aéroport de Keflavík reste donc facilement accessible.
Evacuation en novembre
Depuis l’évacuation en novembre, les habitants n’ont eu le droit de se rendre dans leurs maisons que pendant certaines plages horaires pendant la journée. Le célèbre spa Blue Lagoon a également été temporairement fermé, mais a rouvert dimanche dernier. Aucun invité n’était présent au moment de l’éruption, selon les rapports.
Dangers potentiels
Non seulement les coulées de lave, mais aussi les chutes de cendres et les substances toxiques libérées peuvent être dangereuses pour les personnes. Sous la région de la péninsule de Reykjanes, où des éruptions volcaniques se produisent depuis trois ans consécutifs, un tunnel de magma d’environ 15 kilomètres s’étend du nord-est au sud-ouest vers la mer. Les éruptions les plus récentes, en juillet notamment, ont toujours touché des zones inhabitées.
La géologie particulière de l’Islande
Le pays des glaciers, des volcans et des geysers se trouve à la jonction entre la plaque nord-américaine et la plaque eurasiatique. C’est pourquoi cette île d’une population totale d’environ 390 000 habitants connaît fréquemment une activité sismique. Les éruptions volcaniques, avec leurs images spectaculaires, attirent régulièrement curieux et touristes. Au total, on recense plus de 30 volcans actifs sur l’île de l’Atlantique Nord.
Youssef M. est journaliste web, passionné par le bien-être, le design, la culture et les tendances digitales, il signe des articles authentiques et inspirants qui allient créativité, expertise et curiosité du monde moderne.


