Dans une affaire déchirante qui a tenu la France en haleine, Monique Olivier, l’ex-épouse du redoutable tueur en série Michel Fourniret, a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité par la Cour d’assises des Hauts-de-Seine. Cette sentence, rendue après trois semaines d’audience et plus de dix heures de délibération, est assortie d’une période de sûreté de 20 ans. Monique Olivier a été reconnue coupable de complicité dans trois enlèvements et meurtres commis par son ex-mari.
Trois Victimes, Une Complicité
Les victimes, Marie-Angèle Domèce, 18 ans, Joanna Parrish, 20 ans, et Estelle Mouzin, 9 ans, ont toutes été enlevées, séquestrées et tragiquement tuées avec la complicité avérée de Monique Olivier. La cour a également établi sa complicité dans le viol de Joanna Parrish et la tentative de viol sur Marie-Angèle Domèce.
La Défense Hésitante
Malgré les plaidoyers de la défense, le ministère public a requis une peine sévère contre Monique Olivier en raison de la gravité exceptionnelle des faits. Tout au long du procès, Monique Olivier, âgée de 75 ans, a présenté une défense hésitante, se décrivant comme la victime de son ex-mari, décédé en détention en 2021, lors de son troisième procès devant les Assises.
Un Voile d’Ombre
L’accusation a tenté de percer le voile d’ombre entourant Monique Olivier, l’accusant de ne pas avoir agi pour sauver Estelle Mouzin lors de sa séquestration et de rester immobile alors que Michel Fourniret commettait des actes odieux. Cependant, la défense de Monique Olivier a persisté dans le choix de maintenir une part d’ombre sur les faits et sur sa responsabilité dans ces crimes.
L’Énigme Persiste
Malgré les tentatives répétées de la partie civile et de l’accusation de découvrir la vérité derrière l’énigmatique ex-épouse du tueur en série, Monique Olivier n’a fourni aucun nouvel élément tangible lors du procès. Ses réponses répétées de « je ne sais pas » ou « je ne me souviens plus » ont laissé les enquêteurs sans nouveaux indices sur les sévices infligés à Estelle Mouzin et la localisation des corps de la petite fille et de Marie-Angèle Domèce, jamais retrouvés.
En fin de compte, la condamnation de Monique Olivier souligne la gravité de sa complicité dans ces crimes épouvantables et laisse persister l’ombre de nombreuses questions sans réponses.
