Le corps de Karine Esquivillon, qui avait disparu depuis le 27 mars, a été retrouvé dans un bois près de son domicile. Son mari a fini par avouer.
Après avoir nié toute implication pendant deux mois et affirmé à quiconque voulait bien l’entendre que Karine Esquivillon avait volontairement disparu, son époux Michel Pialle a confessé ce vendredi 16 juin aux premières lueurs de l’aube, alors que sa garde à vue touchait à sa fin, l’avoir tuée, selon les informations du Figaro, qui confirme les informations du Parisien.
La découverte du corps dans une forêt
En pleine nuit du jeudi au vendredi, Michel Pialle a conduit les gendarmes de la section de recherches de Nantes dans une forêt où le corps de Karine Esquivillon a été retrouvé, révèle une source judiciaire du Figaro. Il s’agit d’un bois situé près de Challans, une commune de 20 000 habitants se trouvant à une dizaine de kilomètres de Maché, en Vendée, où le couple résidait.
Interrogé sur les circonstances du meurtre, le suspect a déclaré aux enquêteurs que la mort de sa femme serait un accident, d’après Le Parisien : une balle aurait été tirée involontairement alors qu’il nettoyait son arme à feu.
La famille sous le choc
« Je suis profondément choqué », a témoigné l’un des proches de Karine Esquivillon auprès du Figaro, précisant avoir été appelé à 5 heures du matin par le responsable de l’enquête pour être informé de la terrible nouvelle.
Depuis le début de l’affaire, Michel Pialle prétendait que son épouse était partie volontairement dans le Sud-Ouest pour se ressourcer. « Elle a toujours voulu vivre dans le Sud, entre Bordeaux et Toulouse », avait déclaré Michel Pialle au Figaro lors d’une rencontre. Le suspect avait cité le dernier message que Karine aurait, selon lui, envoyé à ses enfants le 31 mars : « Je ne donnerai pas de nouvelles pendant un certain temps. Je suis dans un endroit où il fait chaud. Je pense qu’il va y avoir des orages… Brrr ».
L’homme de 51 ans sera présenté ce matin devant les deux juges d’instruction chargés de l’affaire, dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration » ainsi que « meurtre », en vue d’une éventuelle mise en examen. Il pourrait également être placé en détention provisoire.
Karine Esquivillon, mère de cinq enfants, avait mystérieusement disparu le 27 mars aux alentours de Maché, en Vendée.
