Dans un événement tragique qui a secoué la région du Haut-Karabakh, une explosion dévastatrice survenue lundi a coûté la vie à au moins 170 personnes, selon les autorités séparatistes. Cette annonce glaçante est venue le vendredi 29 septembre, jetant une ombre sombre sur cette enclave enclavée.
Le service des situations d’urgence du ministère de l’Intérieur de l’enclave a fait part de la découverte des restes des corps de 170 victimes jusqu’à présent. Ce bilan désastreux a été relayé par Armenpress, la principale agence de presse d’État en Arménie.
Cette tragédie s’est produite au moment où de nombreux habitants tentaient de fuir la région, suite à la victoire rapide de l’Azerbaïdjan le 20 septembre dernier. Le Haut-Karabakh, une zone montagneuse qui représentait autrefois 13 % du territoire azerbaïdjanais, avait été rattaché à l’Azerbaïdjan en 1921 par l’Union soviétique. Toutefois, il échappait de facto à l’emprise de Bakou. La population majoritaire de cette région était composée d’Arméniens, totalisant environ 120 000 habitants selon les chiffres les plus récents.
Lundi dernier, un bilan préliminaire avait révélé plus de 200 blessés, la plupart d’entre eux étant dans un état grave ou critique. Cette situation critique a poussé Gegham Stepanian, chargé des droits de l’homme de la république autoproclamée, à lancer un appel désespéré à l’aide extérieure. Il a souligné que les ressources médicales dans la région étaient insuffisantes pour répondre à une telle tragédie et a plaidé pour l’arrivée rapide d’avions médicalisés pour sauver des vies.
Cette explosion meurtrière au Haut-Karabakh révèle la vulnérabilité de la région et souligne l’importance cruciale de la solidarité internationale en ces temps difficiles. Les autorités locales sont confrontées à un défi immense alors qu’elles s’efforcent de faire face à cette tragédie et de venir en aide à ceux qui en ont besoin.
