Bruno Attal, plus connu sous le nom de « policier en colère » sur les réseaux sociaux, fait la une de l’actualité locale en raison de sa carrière marquée par de nombreuses absences. Alors qu’il se présente comme un fervent défenseur des droits des policiers, de nouvelles révélations mettent en lumière le fait qu’il aurait été absent de son poste pendant près de la moitié de sa carrière en tant que gardien de la paix.
Des absences suscitant des interrogations
Selon les informations divulguées par Europe 1, Bruno Attal, secrétaire général adjoint du syndicat « France Police – Policiers en colère », aurait passé un temps considérable en arrêt maladie ou en formation tout au long de sa carrière. Les chiffres sont troublants : il aurait cumulé 2 568 jours d’absence, soit l’équivalent de 11 années de travail, entre son entrée dans la police en 1999 et son adhésion permanente au syndicat en 2021.
Les révélations de sa hiérarchie
Selon les évaluations de sa hiérarchie, Bruno Attal aurait été principalement remarqué pour ses absences répétées dans les différents services auxquels il était affecté. Les chiffres donnent le tournis : 100 jours de congés pour accident ou trajet, 365 jours de congés de formation professionnelle et 2 102 jours de congés maladie ordinaire. Ces données témoignent de la moitié de sa carrière passée loin de son poste, suscitant ainsi des interrogations sur sa véritable implication professionnelle.
Une révocation controversée
Révoqué par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, selon ses propres déclarations sur les réseaux sociaux, Bruno Attal a rapidement riposté en dénonçant une injustice et en annonçant une saisine du tribunal en référé. Il affirme même qu’il sera bientôt réintégré dans ses fonctions. Cependant, ses déclarations suscitent des débats quant à la véracité de ses propos et à sa capacité à exercer son métier avec rigueur et intégrité.
Des doutes sur ses compétences professionnelles
Les témoignages de ses supérieurs mettent également en doute les compétences professionnelles de Bruno Attal. Malgré sa longue ancienneté, il n’a jamais été reconnu pour ses qualités particulières ni considéré comme un élément moteur au sein de son unité. Cette absence de reconnaissance professionnelle soulève des interrogations quant à ses aptitudes en tant que gardien de la paix, mais également quant à ses prétentions à devenir journaliste au sein de sa plateforme « Touche pas à mon flic ».
Une carrière émaillée d’erreurs administratives ?
Interrogé il y a quelques mois, Bruno Attal a affirmé que l’administration avait commis des erreurs dans le calcul de ses absences. Selon lui, ses deux années de disponibilité auraient été prises en compte alors qu’il ne faisait plus partie des effectifs. Il accuse également l’administration d’avoir inventé des arrêts maladie, remettant ainsi en question la fiabilité des données fournies par les autorités. Il envisage même de porter plainte contre l’administration pour cette erreur qu’il juge préjudiciable à sa carrière.
L’avenir incertain d’un « policier en attente de réintégration »
Aujourd’hui, Bruno Attal se présente comme un « policier en attente de réintégration » et aspire à devenir journaliste au sein de sa plateforme médiatique « Touche pas à mon flic ». Cependant, ces révélations sur son parcours et son implication professionnelle soulèvent des doutes quant à sa capacité à exercer cette nouvelle fonction. La polémique locale qui entoure Bruno Attal pose la question de la crédibilité d’un policier considéré comme médiocre par sa hiérarchie et de sa légitimité en tant que journaliste.
Youssef M. est journaliste web, passionné par le bien-être, le design, la culture et les tendances digitales, il signe des articles authentiques et inspirants qui allient créativité, expertise et curiosité du monde moderne.


