Le Maroc continue de subir une sécheresse persistante, marquant la septième année consécutive de déficit pluviométrique. Les prévisions météorologiques pour les 15 prochains jours annoncent un temps stable et sec, accentuant les défis pour l’agriculture et la gestion des ressources en eau.
Aucune amélioration immédiate attendue
Les modèles climatiques indiquent une absence prolongée de précipitations significatives sur l’ensemble du territoire. Un système dépressionnaire limité, appelé « cut-off low », influence actuellement les régions du nord-ouest et les côtes atlantiques entre Tanger et El Jadida, apportant de faibles averses localisées. Cependant, les anticyclones situés au-dessus de l’Afrique du Nord bloquent toute progression vers l’intérieur du pays, aggravant ainsi la situation.
L’automne 2024 a été marqué par une sécheresse inhabituelle, particulièrement pendant les mois clés d’octobre et novembre. Ces deux mois, cruciaux pour les semis et le démarrage de la saison agricole, ont offert peu de précipitations. Cette tendance inquiétante met en péril la sécurité alimentaire et impose des contraintes supplémentaires aux agriculteurs, qui peinent à s’adapter à un climat de plus en plus imprévisible.
Une stabilité météorologique préoccupante
Les jours à venir seront dominés par des hautes pressions atmosphériques qui s’étendent sur l’Europe du Sud et l’Afrique du Nord. Ce phénomène maintient un temps sec, avec des températures globalement saisonnières, à l’exception des zones montagneuses où une légère baisse est attendue en milieu de semaine prochaine. Par ailleurs, des vents d’est modérés à forts souffleront dans la région du détroit de Gibraltar.
Malgré les rares opportunités de pluie offertes par le « cut-off low », l’impact reste limité et localisé. Les experts alertent sur l’urgence d’une meilleure gestion des ressources hydriques et de la mise en œuvre de stratégies agricoles adaptées aux réalités climatiques actuelles. Les appels à la prière pour la pluie, comme la traditionnelle « Salat Al-Istisqa », se multiplient dans un pays où les espoirs se tournent autant vers des solutions humaines que spirituelles.
Des perspectives incertaines
Les météorologues rappellent que la situation pourrait évoluer rapidement, bien que les conditions actuelles maintiennent les perturbations météorologiques éloignées des terres marocaines. La sécheresse prolongée met en lumière les défis croissants liés au changement climatique, nécessitant des réponses immédiates pour éviter une aggravation de la crise.
Alors que le Maroc se prépare à l’arrivée de l’hiver, les attentes d’un retournement de la situation météorologique demeurent faibles, laissant le pays face à l’une des crises climatiques les plus complexes de son histoire récente.
Il ne nous reste que d’implorer le tout puissant capable de démentir ces ptévisions et de nous envoyer les pluies tant espérées par tous. Mais pour cela il nous faut un GRAND changement dans nos habitudes et nos transactions quotidiènes!