Un grave scandale médical secoue actuellement l’Hôpital Universitaire 20 Août à Casablanca. Treize patients souffrant de diabète chronique ont perdu subitement la vue suite à l’administration d’une injection défectueuse. Cette affaire suscite l’indignation des familles des victimes et soulève des questions sur la sécurité des soins de santé dans l’établissement.
L’administration de l’hôpital a annoncé la mise en place d’une enquête interne pour élucider les circonstances entourant ces événements tragiques. Les autorités sanitaires ont été alertées après que les médecins aient constaté des complications oculaires graves chez les patients qui avaient récemment reçu des injections oculaires.
Des sources internes révèlent que l’équipe d’enquête est composée de médecins chevronnés, de techniciens qualifiés et de laboratoires de fabrication, tous mobilisés pour comprendre les raisons derrière ces complications oculaires dévastatrices. Les patients touchés sont des hommes et des femmes qui souffrent de diabète depuis de nombreuses années et suivent régulièrement un traitement.
Depuis près de deux décennies, le service ophtalmologique de l’Hôpital 20 Août a pris en charge des patients diabétiques de type 1 dont la vision se détériorait rapidement en raison de l’augmentation du taux de sucre dans le sang. Cette situation provoque un épaississement et une rigidité des vaisseaux sanguins nourrissant les yeux, entraînant une perte de vision.
Cependant, l’hôpital insiste sur le fait que les injections en question sont utilisées dans de nombreux pays pour soulager la pression sur les petits vaisseaux sanguins oculaires, mais elles ne sont en aucun cas un traitement contre la cécité.
L’alarme a été sonnée lorsque treize patients ont subi ces injections la semaine dernière, et que des complications inexplicables ont été détectées. Les médecins ont immédiatement alerté l’administration, qui a ordonné un traitement intensif pour tous les patients touchés, ainsi qu’une suspension immédiate de l’utilisation de ces injections.
Les patients n’ont pas nécessité de médicaments supplémentaires pendant leur traitement, car l’hôpital a fourni des soins d’une valeur de 3600 dirhams par jour pour les ramener à leur état antérieur à l’injection.
Cependant, l’administration de l’hôpital doit répondre à de sérieuses questions concernant les protocoles de sécurité et les mesures de contrôle de la qualité. Pourquoi de telles injections ont-elles été utilisées sans vérification adéquate de leur qualité et de leur sécurité ?
Les familles des victimes réclament des réponses, et l’enquête interne en cours déterminera si une erreur de manipulation ou un problème au niveau de la fabrication de ces injections est à l’origine de cette tragédie. Une chose est sûre, cette affaire met en lumière l’importance cruciale de la vigilance et de la transparence dans le domaine des soins de santé.
