Un scandale secoue l’Université Hassan I de Settat alors qu’un employé de l’établissement se retrouve derrière les barreaux pour sa participation présumée dans une affaire de fraude à l’inscription. Le procureur du tribunal de première instance de Settat a ordonné son arrestation préventive jeudi soir.
L’affaire remonte à plusieurs mois, lorsqu’un étudiant aspirant à rejoindre la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Hassan I a rencontré des obstacles dans son processus d’inscription en raison d’un dossier incomplet. C’est à ce moment qu’un employé de l’université est intervenu pour faciliter son inscription.
Selon des sources bien informées, l’employé en question aurait inscrit l’étudiant dans une autre institution, l’École nationale de commerce et de gestion de Settat, où il travaille, tout en lui faisant croire qu’il avait été inscrit à la Faculté de droit de l’Université Hassan I. Cette « faveur » aurait cependant un prix, et l’étudiant aurait été contraint de verser une somme d’argent pour ce service.
Les conséquences de cette tromperie sont apparues lorsque l’étudiant, en préparant ses examens, a découvert que son nom n’était pas inscrit sur la liste officielle de la Faculté des sciences juridiques et politiques. Il avait ainsi été victime d’une escroquerie de la part de l’employé de l’université.
Face à cette injustice, l’étudiant a décidé de porter plainte auprès des autorités compétentes, dévoilant les détails de l’accord frauduleux conclu avec l’employé. Cette démarche a conduit à l’arrestation immédiate de l’employé en question. Plusieurs autres personnes liées à l’affaire ont également été convoquées pour enquête.
Les enquêteurs de la police judiciaire de la préfecture de Settat ont mené une enquête préliminaire approfondie, et après consultation du parquet compétent, ils ont décidé de placer l’employé sous détention préventive. Celui-ci a été transféré à la prison d’Oulad Momen, près de Settat, en attendant le déroulement du procès.
Une autre personne impliquée dans l’affaire a quant à elle été libérée sous caution, en attendant le début des audiences judiciaires, prévues pour la semaine prochaine.
Ce scandale à l’Université Hassan I de Settat soulève des questions sur l’intégrité du processus d’inscription et met en lumière l’importance de lutter contre la fraude académique. Les autorités continuent leur enquête pour élucider tous les aspects de cette affaire.
