Un incident choquant a récemment éclaté à Agadir, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les élèves portant le voile dans les écoles marocaines. Une jeune élève, Joueïria, a été l’objet de railleries et de moqueries de la part de ses camarades, tandis que son enseignante semblait désapprouver sa tenue vestimentaire modeste. Cet incident a suscité l’indignation et soulevé des questions sur la politique d’interdiction du voile dans les établissements d’enseignement.
L’histoire a été portée à l’attention du public par Khalid Mabrouk, un défenseur des droits de l’éducation au Maroc. Dans un post sur les réseaux sociaux, Mabrouk a dénoncé l’incident et a posé la question cruciale : « L’interdiction du voile dans les établissements d’enseignement !? »
Joueïria, une élève de quatrième année primaire dans une école publique du quartier d’Iguil Ouderdourd à Agadir, a vécu des moments difficiles à cause des moqueries incessantes de ses camarades de classe, sous le regard désapprobateur de son enseignante. Sa mère, désespérée de voir sa fille psychologiquement affectée et en train de développer une aversion pour l’école, a tenté de résoudre le problème en se rendant à l’administration de l’établissement. Malheureusement, aucune solution n’a été trouvée.
Le scandale a soulevé des questions plus larges sur la politique d’interdiction du voile dans les établissements d’enseignement au Maroc. Mabrouk a souligné que, dans un pays où la Constitution garantit la liberté religieuse et où l’islam est la religion d’État, de telles situations ne devraient pas se produire. Il a interpellé les autorités compétentes pour intervenir rapidement et rétablir les droits de Joueïria, afin qu’elle puisse retourner à l’école sans crainte de harcèlement en raison de sa tenue vestimentaire.
Le roi du Maroc, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a récemment lancé une campagne visant à lutter contre l’abandon scolaire et à promouvoir l’éducation. Cependant, l’incident à Agadir met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les élèves portant le voile, qui sont parfois dissuadés de fréquenter l’école en raison de la stigmatisation.
Face à l’indignation croissante suscitée par cette affaire, les autorités ont rapidement réagi. Une commission ministérielle a été mise en place pour enquêter sur l’incident et prendre des mesures appropriées. Le cas de Joueïria a été résolu, et l’élève peut maintenant retourner en classe sans être l’objet de moqueries ou de railleries en raison de sa tenue vestimentaire.
Khalid Mabrouk a tenu à remercier le soutien de la communauté en ligne, soulignant l’importance des médias sociaux pour attirer l’attention sur les problèmes de ce genre. Il a également appelé à la sensibilisation continue sur les droits des élèves et à la nécessité de prévenir de tels incidents à l’avenir.
Ce scandale à Agadir a rappelé la nécessité d’assurer un environnement d’apprentissage inclusif et respectueux pour tous les élèves, quelle que soit leur tenue vestimentaire, et de garantir le respect des droits fondamentaux de tous les citoyens marocains, conformément à la Constitution du pays.
Youssef M. est journaliste web, passionné par le bien-être, le design, la culture et les tendances digitales, il signe des articles authentiques et inspirants qui allient créativité, expertise et curiosité du monde moderne.



Je suis tres choqué par ce qui arrive a cette eleve musulmane qui etudie dans un pays de surcroit musulman de se faire harceler sans raison pour son voile.. il faut que les contrevenants soit punit pour leurs atitudes ignobles. Les idées nauséabondes anti-islam colportées par la france ne doivent pas influencer la jeunesse musulmane marocaine.