Les projets structurants qui marqueront l’année 2025, l’évolution de l’écosystème des startups marocaines, l’industrie du gaming, le secteur touristique et les organismes de placement collectif immobilier (OPCI) figurent parmi les principaux sujets qui retiennent l’attention de la presse économique hebdomadaire.
Dans son dossier de la semaine, “Challenge” souligne que le vent favorable qui souffle pour les projets structurants va monter en puissance en 2025 qui sera “une année bénie” pour les entreprises publiques et pour le secteur privé, lesquels sont les acteurs clés en matière de création de l’emploi et de la richesse.
La publication s’arrête ainsi sur les principaux projets qui seront inaugurés en 2025 (Port Nador West Med, nouvelle gare de Hay Riad à Rabat, le centre hospitalier universitaire (CHU) de Laâyoune, la station de dessalement de Dakhla, …), ainsi que sur d’autres projets qui seront lancés au cours de la même année.
Sur un autre sujet, “Challenge” jette la lumière sur l’écosystème des startups marocaines qui évolue de manière exponentielle depuis quelques années, en particulier avec la forte croissance des levées de fonds, marquant une bonne dynamique de l’activité entrepreneuriale du Maroc.
Plusieurs startups marocaines ont récemment attiré des investissements conséquents, ce qui a, d’une part, renforcé leur position sur les marchés locaux et internationaux et d’autre part, attesté du fort potentiel de ce moyen de financement efficace, relève l’auteur de l’article.
De son côté, “La Vie Eco” publie un spécial chrono sur les moments clés illustrant les avancées réalisées en 2024 par le Maroc dans les différents domaines (diplomatie, politique, économie, finances & bourse, société, sport, culture et technologie).
Au volet “Économie”, l’hebdomadaire revient sur quelques dates comme le 11 mars (publication de la circulaire du chef de gouvernement annonçant le lancement de l’”Offre Maroc” de l’hydrogène vert) et le 10 juin (lancement par SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, des travaux de réalisation de la station de dessalement de Casablanca).
Il s’agit aussi du 25 septembre (lancement de la Stratégie nationale “Maroc Digital” 2030), du 27 septembre (signature d’un partenariat stratégique entre le Maroc et la société Tata Advanced Systems Limited pour produire localement les véhicules de combat terrestre WhAP 8×8) et du 19 décembre (présentation par Pharma 5 de son premier médicament à base de cannabis 100% marocain qui est destiné au traitement des épilepsies).
Dans un tout autre registre, “La Vie Eco” s’intéresse à l’industrie du gaming qui devrait atteindre au Maroc un chiffre d’affaires d’environ 2,28 milliards de dirhams (MMDH) d’ici fin 2024, pour avoisiner les 3 MMDH en 2027, avec un taux de croissance annuel moyen prévu de 9,39% sur la période 2024-2027.
Citant une étude de Statista, la publication fait remarquer que cette industrie se développe pour l’instant essentiellement autour de la pratique du e-sport avec l’existence d’une importante communauté de gamers.
Par ailleurs, “Finances News Hebdo” (FNH) braque ses projecteurs sur le secteur du tourisme qui a franchi un cap historique avec près de 16 millions de visiteurs à fin novembre dernier et des recettes record.
Le journal souligne que le Royaume réinvente son attractivité grâce à une stratégie audacieuse et à l’implication de tous les acteurs du secteur, estimant qu’en modernisant les métiers de l’hôtellerie et en soutenant les professionnels avec des outils à l’instar des plateformes d’e-learning, le Maroc se positionne comme une destination capable de rivaliser avec les standards internationaux.
Côté finances, FNH rapporte que le secteur des OPCI est passé à la vitesse supérieure en atteignant pour la première fois un encours de plus de 100 MMDH d’actifs sous gestion.
“Depuis le lancement de la première société de gestion d’OPCI durant l’été 2019, ce marché n’a pas cessé de croître, dépassant la barre des 10 Mds de DH d’actif en juin 2021, avant de se stabiliser autour de 50 Mds entre 2022 et 2023”, rappelle la même source, ajoutant que les OPCI offrent des rendements potentiellement supérieurs à ceux des bons du Trésor, tout en maintenant un niveau de risque relativement faible.
En 2025, il prévu que plus de 30 milliards de dirhams d’opérations de financement public soient réalisées via ces fonds, estime le journal.


