Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a divulgué pour la première fois les chiffres alarmants des Marocains touchés par les effets secondaires du vaccin AstraZeneca. Selon les données officielles, 54 423 individus ont signalé des symptômes indésirables après avoir reçu ce vaccin, parmi lesquels 211 cas ont été qualifiés de graves par l’Organisation mondiale de la santé.
En réponse aux préoccupations soulevées par la députée Naima Fathaoui, le ministre Khalid Ait Taleb a confirmé que 8 866 853 doses de ce vaccin avaient été administrées au Maroc. Cela a conduit à 13 542 signalements supplémentaires d’effets secondaires variés, bien que le ministre ait souligné qu’aucun décès n’avait été attribué au syndrome de thrombocytopénie.
Les autorités sanitaires marocaines ont justifié ces effets secondaires comme des réactions normales du corps face au vaccin, indiquant que ceux-ci témoignent de l’efficacité de la vaccination. Le ministère a mis en place une stratégie proactive pour surveiller de près ces effets, avec le Centre marocain de lutte contre les intoxications et de pharmacovigilance chargé de collecter et d’analyser les rapports d’effets secondaires.
Dans le cadre de cette surveillance accrue, le gouvernement a lancé plusieurs mécanismes de signalement, incluant une plateforme électronique dédiée et des correspondants régionaux en pharmacovigilance. Ces initiatives visent à garantir une réponse rapide et efficace aux préoccupations des citoyens concernant les effets secondaires post-vaccination.
En parallèle, le ministère a assuré un suivi quotidien des patients affectés, offrant des soins médicaux gratuits pour ceux signalant des symptômes graves. Cette approche fait partie d’un engagement plus large visant à assurer la sécurité et le bien-être de la population marocaine tout en luttant contre la pandémie de Covid-19.
Cette divulgation publique des données sur les effets secondaires du vaccin AstraZeneca vise à renforcer la transparence et la confiance du public dans la campagne nationale de vaccination. Le gouvernement continue de souligner l’importance de la vaccination tout en s’efforçant de répondre aux préoccupations légitimes liées à la sécurité des vaccins administrés dans le pays.
