Les citoyens marocains ont récemment exprimé leur préoccupation quant à la hausse des prix des légumes dans différentes villes du pays, en particulier pour les carottes, les pommes de terre, les oignons et les tomates. De nombreux observateurs ont associé cette augmentation aux hausses successives des prix des carburants ces derniers temps.
Selon les prix observés sur le marché de gros de Casablanca, le plus grand marché de gros au Maroc, le prix des oignons a atteint 6 dirhams, tout comme celui des pommes de terre. Quant au prix des tomates, il s’est élevé à 4,5 dirhams, tandis que les carottes ont atteint 5,5 dirhams.
En réaction à cette situation, Jafar El Saban, directeur du marché de gros de Casablanca, a nié toute augmentation des prix, affirmant que « les prix n’ont pas connu de hausse ni de baisse, ils sont restés stables malgré la cherté de la vie, en particulier pour les oignons, les pommes de terre et les carottes ».
Le même intervenant a souligné que « les raisons de la cherté des légumes sont principalement liées à la faible production due à la sécheresse, au manque d’eau et à la hausse des températures, en plus du coût élevé des engrais ». Il a également nié tout lien entre cette question et la hausse des prix des carburants.
En outre, Jafar El Saban a expliqué que l’augmentation de la demande intérieure et extérieure pendant la saison estivale a eu un impact sur les prix, en précisant que « la demande de légumes et de fruits a augmenté, en particulier dans les zones touristiques, et la demande extérieure pour les oignons et les tomates a également augmenté de la part des pays africains ».
En ce qui concerne la hausse des prix des fruits pendant l’été, le même responsable a déclaré qu’il y avait une baisse de 20 % de la production par rapport à l’année précédente, soit l’équivalent de 80 000 tonnes de fruits, en particulier les avocats, les melons et les citrons. Il a confirmé que « la demande est forte, mais l’offre est fortement affectée par la sécheresse ».
Le même porte-parole a conclu que l’offre et la demande sont les facteurs qui influencent les prix des légumes et des fruits sur les marchés, et non les intermédiaires ou les carburants. Il a également assuré que les prix des légumes et des fruits devraient baisser à partir du mois de septembre prochain.
Youssef M. est journaliste web, passionné par le bien-être, le design, la culture et les tendances digitales, il signe des articles authentiques et inspirants qui allient créativité, expertise et curiosité du monde moderne.


