Google a annoncé un changement majeur pour les créateurs de contenu au Maroc. À partir de mai 2025, les paiements seront effectués en dirhams, et non plus en dollars américains. Cette décision concerne les utilisateurs de YouTube, AdSense et AdMob. La mesure touchera également d’autres pays arabes, notamment l’Égypte, la Jordanie et les Émirats arabes unis.
L’objectif affiché par Google est de simplifier les paiements en utilisant les devises locales. Cependant, ce changement pourrait poser de nouveaux obstacles financiers pour les créateurs marocains. « C’est un coup dur », confie un créateur sous couvert d’anonymat, inquiet de la baisse potentielle de ses revenus.
Des taux de change défavorables en jeu
Les paiements seront calculés sur la base du taux de change moyen officiel du mois précédent. Cela signifie que chaque transaction sera soumise à une conversion unique, avec des pertes potentielles en raison de taux moins avantageux. De plus, les frais de transferts bancaires pourraient peser lourd sur les créateurs.
Google a également précisé que les créateurs devront ouvrir un compte bancaire en dirhams pour continuer à recevoir leurs paiements. Si un créateur a plus de 25 dollars sur son compte à la fin du mois d’avril 2025, cette somme sera automatiquement convertie en devise locale.
Un élargissement global de la politique
Ce changement ne se limite pas au Maroc. Google a annoncé que des pays comme le Chili, l’Indonésie, la Suède, et même la Norvège sont également concernés. « Nous cherchons à uniformiser les paiements à l’échelle mondiale », a déclaré un porte-parole de Google.
Pour beaucoup de créateurs, ce nouveau système signifie plus qu’une simple modification administrative. En plus des taxes supplémentaires imposées par l’Office des changes marocain, cette décision risque de réduire considérablement les revenus mensuels des utilisateurs.
Cette initiative, bien qu’elle vise à faciliter la vie des créateurs, pourrait bien compliquer la gestion de leurs finances. Pour les créateurs marocains, la route vers des revenus stables semble semée d’embûches.
