Une vague de mécontentement secoue l’industrie des cafés et restaurants au Maroc alors que la prolifération incontrôlée des cafés ambulants et des établissements de vente de café non autorisés provoque l’indignation des professionnels du secteur. L’Union Nationale des Propriétaires de Cafés et Restaurants tire la sonnette d’alarme et demande une intervention urgente du gouvernement pour mettre fin à cette situation chaotique.
La prolifération des cafés ambulants a atteint des proportions alarmantes, avec des établissements de vente de café surgissant dans des endroits non réglementés à travers tout le royaume. L’Union Nationale des Propriétaires de Cafés et Restaurants exprime son inquiétude quant à cette situation, soulignant que cela se déroule « sous les yeux des autorités locales ».
Dans un communiqué récent, l’Union a vivement critiqué la délivrance de licences pour ces cafés « aléatoires » qui s’installent dans des espaces exiguës, incapables d’accueillir des installations sanitaires élémentaires. Cette prolifération contraste fortement avec « les fermetures massives ayant touché de nombreuses unités du secteur ».
Face à cette situation critique, l’Union appelle instamment le ministère de l’Intérieur à prendre des mesures immédiates. Elle demande au gouvernement d’envoyer une directive aux gouverneurs et préfets pour mettre fin à cette « expansion incontrôlée du secteur informel dans le pays ». De plus, l’Union préconise la création d’une commission conjointe chargée d’élaborer des règlements ou une loi visant à réguler ce secteur, servant ainsi de base pour l’octroi de licences.
Outre ces revendications, l’organisme professionnel demande également une réforme fiscale visant à mettre un terme à l’arbitraire fiscal et à empêcher l’exploitation de lacunes dans la loi fiscale à des fins politiques et personnelles. Les ministères compétents sont appelés à mener une évaluation sur le terrain des établissements du secteur afin de déterminer comment les lois peuvent être effectivement appliquées.
En parallèle, l’Union Nationale des Propriétaires de Cafés et Restaurants au Maroc réclame la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour examiner les « abus commis par certains inspecteurs de la profession dans plusieurs régions en ce qui concerne la couverture sanitaire et sociale ».
Les propriétaires de cafés dénoncent « l’obligation faite aux professionnels de la sécurité sociale de verser des montants exorbitants, bien au-delà de leurs moyens ». Ils mettent en garde contre les conséquences potentielles qui pourraient entraîner « la destruction de tout le secteur ».
Cette situation soulève des préoccupations majeures au sein de l’industrie de la restauration au Maroc. Les professionnels appellent à des réformes urgentes pour réguler le secteur et mettre fin à des pratiques perçues comme inéquitables. Les yeux sont désormais tournés vers les autorités pour voir comment elles réagiront à cette crise et quelles mesures concrètes seront prises pour garantir la viabilité de l’industrie de la restauration dans le pays. Restez à l’écoute pour les développements à venir.
