Dans une réaction fulgurante, les candidats malheureux à l’examen du barreau se préparent à lancer une nouvelle salve de protestations contre le ministère de la Justice. Les raisons de leur courroux ? Ce qu’ils qualifient d' »irrégularités flagrantes » qui ont émaillé le récent examen de la profession d’avocat.
La Coordination nationale des candidats à l’examen du barreau ne mâche pas ses mots. Selon eux, le deuxième round de cet examen crucial a été une répétition des erreurs du passé, caractérisé par une « préférence pour le népotisme et le copinage dans la réussite à l’examen ». Plus grave encore, les listes des candidats admis ont été établies et divulguées bien avant la date officielle de l’examen, soulevant de sérieux doutes sur l’intégrité du processus.
Face à ces allégations, les candidats sont déterminés à ne pas se laisser faire. Ils pointent du doigt le ministère de la Justice, l’accusant d’avoir « exclu arbitrairement un groupe de candidats qui avaient exprimé leur mécontentement depuis des mois ». Les protestations ne vont pas s’arrêter là, promettent-ils, prévoyant des actions de plus grande envergure dans un avenir proche.
De plus, ils rappellent un épisode précédent où l’opacité avait régné en maître lors de l’examen de qualification pour la profession d’avocat l’année dernière, sans que personne n’ait été tenu responsable. Ainsi, ils insistent sur la nécessité d’une enquête approfondie pour faire la lumière sur des résultats entachés d’irrégularités et de manque de transparence.
À noter que le ministère de la Justice avait annoncé la tenue d’un nouvel examen pour l’octroi du certificat de qualification pour la profession d’avocat, en réponse à un rapport spécial du Médiateur du Royaume sur la controverse qui entoure cet examen. L’affaire est loin d’être close, et les candidats sont bien décidés à faire valoir leur droit à une évaluation équitable.
