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Le Maroc sur le point de dire adieu aux dos d’âne?

Le Maroc sur le point de dire adieu aux dos d’âne?

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Le Maroc intensifie ses efforts pour éradiquer les dos d’âne non conformes. Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a annoncé un programme national visant à standardiser ces infrastructures, en collaboration avec l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA). Objectif : garantir des ralentisseurs respectant les normes internationales.

Le programme, dévoilé lors d’une réponse à une question parlementaire, se concentre sur la formation des acteurs locaux. Ces formations leur permettront d’acquérir des compétences en matière de signalisation et d’aménagements routiers, deux piliers pour améliorer la sécurité sur les routes marocaines. « Il est impératif de maîtriser les règles du guide général de signalisation routière », a rappelé le ministre, soulignant le caractère obligatoire de cette réglementation.

Coordination entre autorités locales

Les collectivités territoriales ont un rôle central à jouer. Selon Laftit, elles sont chargées d’identifier les zones critiques pour la sécurité des piétons et de déterminer les emplacements des ralentisseurs. Les zones à forte densité, où l’affluence de piétons est élevée, sont particulièrement concernées.

Les autorités locales, en lien avec les services municipaux, doivent veiller à ce que ces infrastructures respectent les normes techniques en vigueur. Le ministre a mentionné que plusieurs municipalités, dont Casablanca, ont déjà entamé des travaux pour remplacer les dos d’âne non conformes par des ralentisseurs aux normes internationales.

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Une solution durable en vue

Ce programme ne se limite pas aux ralentisseurs. Les travaux incluent également une réhabilitation globale des infrastructures routières urbaines. Casablanca, qui mène des réaménagements de ses rues et avenues, en est un exemple. L’objectif est clair : assurer une meilleure fluidité du trafic tout en protégeant les piétons.

Le Maroc avance ainsi vers une modernisation de ses infrastructures routières. Le pays veut en finir avec l’anarchie des dos d’âne non réglementés et offrir des routes plus sûres pour tous, un projet qui fait déjà bouger les lignes.

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