Les médecins du secteur public ont décidé de se joindre aux grèves déjà en cours dans le secteur de la santé, en protestation contre certaines dispositions du projet de loi de finances 2025. Cette initiative fait suite à l’annonce du syndicat indépendant des médecins du secteur public, qui prévoit une série d’actions, dont l’arrêt de la délivrance des certificats médicaux non urgents et le boycott de programmes clès et les campagnes de santé scolaires.
Le syndicat appelle le gouvernement à revenir sur des réformes qu’il juge nuisibles aux droits des travailleurs du secteur. Il critique notamment le refus de valoriser les ressources humaines, considéré comme un recul majeur pour le système de santé.
Parallèlement, les médecins internes et résidents ont annoncé une grève nationale de 72 heures, du 22 au 24 octobre, pour dénoncer l’inaction du ministère de la Santé face à leurs revendications. Cette grève, qui n’affectera que les services d’urgence, de réanimation et de soins intensifs, vise à attirer l’attention sur la dégradation des conditions de travail et la baisse de la qualité des soins.
La Fédération nationale de la santé a également appelé à un arrêt de travail partiel d’une heure, prévu le 23 octobre. Des rassemblements devant les établissements de santé régionaux sont programmés pour dénoncer les réformes récentes et exiger la révision des lois 22.08 et 22.09, ainsi que le retrait des décrets adoptés en juillet 2024, jugés défavorables aux professionnels de santé.
Ces mouvements de grève reflètent une profonde insatisfaction au sein du secteur de la santé, alors que les négociations avec le gouvernement restent dans l’impasse.
