De fortes pluies et des tempêtes violentes ont provoqué, hier, des coupures de routes entre Laâyoune et Smara, perturbant gravement les déplacements dans le sud du Maroc. Les inondations soudaines, consécutives à ces intempéries, ont également entraîné l’effondrement partiel de plusieurs habitations dans la région de Smara, sans toutefois faire de victimes.
Les routes reliant Smara à Laâyoune, Assa-Zag, et Guelmim ont été rendues impraticables par la montée des eaux, isolant plusieurs localités. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région ont aggravé l’état de certaines maisons dans le quartier de Camp d’Unité à Smara, déjà fragilisées par des fissures. Bien que les autorités n’aient signalé aucune perte en vies humaines, la situation reste préoccupante en raison de l’ampleur des dégâts matériels.
Les prévisions météorologiques pour les jours à venir prévoient des conditions similaires. La Direction Générale de la Météorologie a émis une alerte orange, annonçant des pluies orageuses pouvant atteindre entre 15 et 30 mm, accompagnées de vents violents. Ces conditions climatiques devraient affecter les provinces de Oued Eddahab, Assa-Zag, Laâyoune, Boujdour, Smara, et Tarfaya dès lundi soir jusqu’à mardi matin.
Face à cette situation, les autorités locales appellent à la plus grande vigilance et recommandent de limiter les déplacements. Elles conseillent également aux habitants de prendre des mesures de précaution, en particulier dans les zones vulnérables aux inondations et aux effondrements.
Cette nouvelle vague de mauvais temps met en lumière la vulnérabilité des infrastructures dans les régions du sud du Maroc, où les bâtiments anciens sont particulièrement exposés aux intempéries. Les autorités et les services de secours restent en alerte pour intervenir en cas de besoin, tandis que les habitants sont invités à suivre scrupuleusement les consignes de sécurité.
L’importance d’améliorer la résilience des infrastructures face aux aléas climatiques devient plus évidente que jamais, alors que ces événements extrêmes semblent se multiplier dans la région.
