Un récent rapport parlementaire révèle qu’environ un million de Marocains ont choisi de passer leurs vacances d’été à l’étranger cette année. Ce choix est principalement motivé par l’augmentation des prix et la baisse de la qualité des services touristiques au Maroc.
Le document, rédigé par une commission thématique sur le tourisme, pointe du doigt le manque de régulation dans le secteur. Cette absence de contrôle a conduit à une dégradation notable des services, notamment en matière de restauration et de propreté. Les opérateurs touristiques marocains, accusés de profiter de la saison estivale pour augmenter leurs tarifs, refusent de rendre publics leurs prix.
Des Vacances à l’Étranger pour Échapper aux Prix Élevés
Face à cette situation, de nombreuses familles marocaines, en particulier celles de la classe moyenne, se tournent vers des destinations telles que l’Espagne, le Portugal et la Turquie. Ces pays offrent des prix plus compétitifs et des services de meilleure qualité, incitant ainsi les Marocains à voyager hors de leurs frontières.
L’Espagne, Destination de Choix
Selon les données de l’Organisation mondiale du tourisme, plus de 500 000 Marocains ont visité l’Espagne en 2022. Cela représente plus de la moitié des touristes africains dans ce pays, avec un total de 830 000 visiteurs africains. Le Maroc est ainsi devenu le principal pays africain fournisseur de touristes en Espagne, contribuant significativement à l’économie espagnole.
Appel à des Réformes
Les résultats de ce rapport seront présentés la semaine prochaine au Conseil des conseillers. Des mesures sont attendues pour améliorer la transparence des prix et la qualité des services touristiques au Maroc. L’objectif est de rendre la destination marocaine plus attractive pour les vacanciers locaux et de retenir les touristes nationaux.
En conclusion, il est crucial pour le secteur touristique marocain de renforcer la qualité et la transparence des services offerts. Cette démarche pourrait non seulement encourager les Marocains à passer leurs vacances dans leur propre pays, mais également stimuler l’économie locale par une meilleure répartition des dépenses touristiques.
