Les médias sociaux au Maroc sont en ébullition suite à la diffusion d’une vidéo montrant un citoyen affirmant avoir découvert des punaises de lit dans son domicile.
Cette vidéo, qui a rapidement fait le tour du web ces dernières heures, met en scène un résident de la rue « Beldiya » du quartier Fadda, à Casablanca. Dans la vidéo, le propriétaire décrit sa découverte désagréable : des punaises de lit vivantes dans sa maison, qu’il écrase rapidement.
Les images de la vidéo montrent le citoyen en train de manipuler la punaise sur un mouchoir blanc, démontrant ainsi que le problème ne le concerne pas uniquement. En effet, d’autres habitants de la même rue ont également signalé la présence de punaises de lit chez eux.
Face à cette situation inquiétante, le citoyen a lancé un appel aux autorités, exigeant leur intervention pour prévenir la propagation de ces insectes dans la capitale économique, ainsi que pour empêcher leur infiltration dans les maisons des autres citoyens.
Il convient de noter que le ministère de la Santé et de la Protection sociale avait déjà annoncé avoir pris toutes les mesures nécessaires pour prévenir le risque d’introduction et de propagation des punaises de lit sur le territoire national, en coordination avec toutes les parties concernées.
Dans un communiqué officiel, le ministère a indiqué qu’il avait renforcé les contrôles sanitaires aux frontières et surveillait la situation sanitaire et environnementale dans les régions touchées par la présence des punaises de lit. De plus, un système de surveillance des événements a été activé pour détecter précocement tout incident sanitaire inhabituel.
Dans le même contexte, le ministère a mis à la disposition des citoyennes et citoyens des recommandations et des conseils spécifiques concernant les voyages internationaux, accessibles via le site web officiel du ministère et ses pages sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, le ministère appelle tous les citoyens à ne pas céder aux rumeurs qui accompagnent généralement de telles alertes sanitaires, et à ne pas exagérer l’évaluation des risques sanitaires potentiels associés à l’entrée de ces insectes sur le territoire national.
