Les destinations touristiques du nord du Maroc, autrefois populaires, subissent une crise sans précédent cet été. Les villes côtières telles que Tanger, Martil, Al Hoceima et M’diq, qui attiraient chaque année des milliers de vacanciers, sont aujourd’hui désertes. Les rues et plages, habituellement animées, sont quasiment vides, et les agents immobiliers parlent de « mort de l’activité » en raison du faible taux d’occupation.
La baisse drastique du nombre de touristes a un impact direct sur l’économie locale. Les professionnels du tourisme, confrontés à des pertes importantes, craignent pour la survie de leurs entreprises et emplois. Cette situation inédite pourrait marquer un tournant pour l’industrie touristique du nord du Maroc.
Mohammed Reda, promoteur immobilier à Martil, rapporte une baisse de fréquentation de plus de 75% par rapport à l’année précédente. Malgré la baisse significative des prix des locations, les vacanciers ne se bousculent pas. Les tarifs des appartements meublés ont été réduits de moitié, voire plus, sans que cela suffise à attirer les clients.
Plusieurs facteurs expliquent cette désaffection. La hausse du coût de la vie et l’inflation ont fortement réduit le pouvoir d’achat des Marocains. La décision gouvernementale de verser les salaires de juin et juillet avant l’Aïd al-Adha a également perturbé les budgets des familles, les contraignant à revoir leurs plans de vacances.
Face à cette situation, certains Marocains préfèrent passer leurs vacances à l’étranger, notamment en Espagne, où les services touristiques sont perçus comme offrant un meilleur rapport qualité-prix. Bouchra El Kharrabi, infirmière et mère de trois enfants, a dû reporter ses vacances à août et réduire leur durée en raison des coûts élevés et des dépenses scolaires à venir.
Bouazza Kharrati, président de l’Union nationale pour la protection des consommateurs, indique que les Marocains cherchent désormais des destinations plus avantageuses financièrement. Il critique la qualité des services touristiques locaux et appelle à une réforme pour rendre le secteur plus compétitif.
Le gouvernement marocain a lancé une campagne pour encourager le tourisme intérieur, mais cette initiative peine à inverser la tendance. Les touristes marocains, de plus en plus attirés par les offres étrangères, boudent les destinations locales.
L’avenir du tourisme dans le nord du Maroc est incertain. Les professionnels espèrent un redressement en août pour sauver la saison estivale. Pour attirer de nouveau les vacanciers, des améliorations significatives dans la qualité des services et une gestion plus compétitive des prix sont indispensables.
Youssef M. est journaliste web, passionné par le bien-être, le design, la culture et les tendances digitales, il signe des articles authentiques et inspirants qui allient créativité, expertise et curiosité du monde moderne.




Je ne suis pas d’accord avec l’auteur de l’article, il n’a peut-être pas mis les pieds dans le Nord et s’est imprégné d’informations non fondées. Je suis actuellement à M’diq et c’est des marées humaines dans les plages et sur les routes. Les centres commerciaux sont bondés et l’après-midi il ne reste plus rien sur les étals. Avant de séjourner dans cette ville , j’ai passé quatre jours à Tanger , même constat, malgré les prix excessifs, la ville et les commerces sont pleins, le soir, vous ne pouvez même pas marcher sans heurter quelqu’un. Je demande au journaliste de retourner y faire un tour…c’est peut-être lui qui n’a pas les moyens de voyager !
Le pouvoir d achat de la majorité des marocains ne peut pas soffrir des appart a500 dh la journee minimum sans parler des autres apart r da partir de 1000 dh et plus. En plus du transport et de la nourriture Sans oublier la crise actuelle des marocains avc le cout de lavie tout est cher le gazoil l’alimentation lecole les habits des enfants et aussi si tu tombes malade cest une catastrophe sans parler des loisirs que les marocains ont oublié. Les bank ont reduit les credits et meme entre amis on ne peut plus se permettre de prêter de largent. En résumé vivre au maroc en bonne santé inscrire ses enfants sortir de temps a autre en vacances. Il faut gagner plus de 15mill par mois.