Le Maroc fait face à une crise hydrique dévastatrice, mettant en péril le barrage Al Massira, autrefois le deuxième plus grand du royaume. Actuellement, le niveau d’eau du barrage atteint à peine 1,02%, soit environ 27,12 millions de mètres cubes, selon les données récentes du ministère de l’Équipement et de l’Eau.
Déclin Rapide : Un Symbole de la Sécheresse
Les images frappantes provenant de la province de Settat révèlent l’ampleur de la crise, soulignant les ravages du réchauffement climatique sur la région. Autrefois florissant, le barrage Al Massira, d’une capacité de plus de 2,65 milliards de mètres cubes et d’une hauteur de plus de 80 mètres, est maintenant réduit à l’ombre de lui-même. Les années de déficit pluviométrique ont transformé le paysage luxuriant en une étendue aride et désolée.
Chiffres Alarmants : Plus Basse Réserve d’Eau depuis 1979
Le taux de remplissage actuel est bien en deçà des maigres 4,37% enregistrés à la même période l’année précédente, marquant les niveaux les plus bas depuis la mise en service du barrage en 1979. Cette diminution drastique soulève des inquiétudes quant à l’approvisionnement en eau potable pour des régions clés telles que le Grand Casablanca et Safi, ainsi que son impact sur l’irrigation agricole et la production d’électricité nationale.
Importance Stratégique : Barrage Al Massira au Cœur de l’Approvisionnement
Situé à Aïn Blal, sur l’oued Oum Er-Rbia, le barrage Al Massira joue un rôle central dans l’approvisionnement en eau potable de plusieurs régions. En tant que deuxième plus grand barrage du Maroc, il alimente en eau des zones cruciales, impactant directement l’irrigation des champs de Doukkala et la production d’électricité à l’échelle nationale.
Solutions Urgentes : Démarches à Entreprendre
Face à cette crise persistante, des mesures urgentes s’imposent. Les autorités doivent accélérer la mise en place de politiques visant à installer des usines de dessalement pour garantir l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation agricole. Parallèlement, les projets d’énergies renouvelables devraient être intensifiés, tirant parti des investissements colossaux déjà engagés pour diversifier les sources d’énergie du pays.
En conclusion, la crise hydrique actuelle au Maroc nécessite une action immédiate et coordonnée pour préserver les ressources en eau et assurer la durabilité environnementale et économique du royaume. Les autorités et les acteurs concernés doivent collaborer efficacement pour relever ce défi majeur qui menace la stabilité hydrique du pays.
Youssef M. est journaliste web, passionné par le bien-être, le design, la culture et les tendances digitales, il signe des articles authentiques et inspirants qui allient créativité, expertise et curiosité du monde moderne.



