Les Marocains font face à une crise sans précédent pour obtenir des rendez-vous de visas Schengen, en particulier pour la France, ce mois d’août. Les rendez-vous, gérés par le système « TLS », disparaissent en quelques minutes chaque vendredi, alimentant les accusations de monopole par des courtiers utilisant des « bots » pour accaparer les créneaux disponibles.
Accusations de Monopole et Utilisation de « Bots »
Les citoyens se plaignent massivement sur les réseaux sociaux, accusant les « samsara » (courtiers de visa) de monopoliser les rendez-vous de visas via des programmes automatisés. Ces courtiers revendraient ensuite ces créneaux à des prix exorbitants, dépassant parfois les trois mille dirhams.
Abdelkrim Chafii, vice-président de la Fédération Marocaine des Droits du Consommateur, a exprimé des doutes sur la possible complicité des entreprises intermédiaires comme TLScontact. Il a souligné que, malgré les protestations publiques, les problèmes persistent, suggérant une enquête urgente des autorités marocaines.
Pressions sur les Autorités et Consulats Européens
Bouazza Kherrati, président de la Fédération Marocaine des Droits du Consommateur (FMDC), a également critiqué l’utilisation des « bots » et a appelé les consulats européens à réformer le processus de demande de visa. Il a suggéré l’introduction du visa numérique et l’abolition de la non-remboursement des frais en cas de refus.
Kherrati a insisté sur le fait que les demandes de visas génèrent des profits importants pour des réseaux organisés, entravant les citoyens souhaitant voyager pour des raisons d’études, de soins médicaux ou de tourisme. Il a exhorté les autorités à reconnaître la gravité de la situation et à intervenir rapidement.
Youssef M. est journaliste web, passionné par le bien-être, le design, la culture et les tendances digitales, il signe des articles authentiques et inspirants qui allient créativité, expertise et curiosité du monde moderne.



J ai un ami qui a payé 3500 dhs a un intermédiaire et qui n a jamais eu de rendez vous. Et évidemment jamais revu son argent. La situation est catastrophique.