Les prix des fruits et légumes, ainsi que ceux de la viande de volaille, ont connu une flambée spectaculaire ces derniers jours, suscitant une vague de critiques à l’encontre du gouvernement d’Aziz Akhannouch. Cette augmentation significative des coûts de produits alimentaires de base a mis à mal le pouvoir d’achat de nombreuses familles marocaines.
Une Situation Incompréhensible pour les Citoyens
Lubna Sghiri, députée du Parti du Progrès et du Socialisme, a exprimé ses préoccupations concernant l’exportation de légumes ayant bénéficié de subventions massives. Elle a remis en question la décision d’exporter des produits agricoles subventionnés, alors que le gouvernement avait annoncé un soutien de 170 milliards de dirhams pour garantir des prix abordables sur le marché local.
« La population s’était réjouie à l’annonce de ces mesures, espérant voir des produits tels que les oignons, les pommes de terre et les tomates à des prix raisonnables. Malheureusement, la réalité est tout autre, avec des produits exportés vers d’autres pays africains, » a déclaré Sghiri.
Des Promesses Non Tenues
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, avait également promis des mesures pour contrôler les prix de la viande. Cependant, les citoyens ont été choqués de constater une hausse considérable des prix de la viande de volaille, qui atteignent désormais 26 dirhams le kilogramme.
Une Période Critique pour les Familles
Cette augmentation des prix survient à un moment crucial, alors que de nombreuses familles préparent des célébrations estivales. Nadia Tehami, également députée du Parti du Progrès et du Socialisme, a souligné l’impact de cette situation sur les ménages, notant que ces hausses de prix aggravent les difficultés financières des citoyens.
Une Attente de Réponses et de Mesures Concrètes
Face à cette situation, les citoyens attendent des actions concrètes de la part du gouvernement pour remédier à la flambée des prix des produits de première nécessité. Les critiques se multiplient et la pression monte pour que des solutions rapides et efficaces soient mises en place afin de soulager le quotidien des Marocains.
En conclusion, la gestion des aides agricoles et des mesures économiques visant à stabiliser les prix alimentaires reste au centre des débats, alors que les familles continuent de ressentir les effets de cette crise sur leur pouvoir d’achat et leur qualité de vie.
