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Controverse à Agadir : La Tarification de la Kasbah Oufella Indigne les Habitants

Controverse à Agadir : La Tarification de la Kasbah Oufella Indigne les Habitants

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Agadir Kasbah Oufella

La décision de tarifer l’entrée à la Kasbah Oufella d’Agadir fait grincer des dents dans la ville côtière. Les habitants expriment leur indignation face à cette mesure qui touche un symbole historique et culturel de la région.

La Kasbah Oufella, ancienne forteresse perchée sur une colline, est bien plus qu’un simple monument pour les Gadiris. Elle incarne la mémoire collective de la ville, abritant les sépultures des victimes du séisme dévastateur des années 1960.

La municipalité a annoncé récemment les tarifs d’accès à la Kasbah, déclenchant un débat houleux parmi les résidents. Selon les nouvelles règles, les Marocains âgés de 7 à 17 ans devront débourser 10 Dirhams pour entrer, tandis que ceux de 18 ans et plus paieront 20 Dirhams. Pour les visiteurs étrangers, les tarifs s’élèvent respectivement à 65 et 90 Dirhams.

Certains estiment que cette décision vise à renflouer les caisses de la municipalité, mais pour beaucoup, c’est une atteinte à la dignité des familles ayant des liens profonds avec la Kasbah. La rénovation de ce site historique était pourtant un projet d’envergure dans le cadre du Programme de Développement Urbain d’Agadir.

En outre, le report de l’ouverture des espaces intérieurs de la Kasbah, prévue initialement pour septembre 2023, alimente la frustration des habitants. Les travaux de restauration du mur ouest, endommagé par les intempéries et le séisme, ont retardé la pleine accessibilité de ce lieu emblématique.

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Malgré l’ajout d’un service d’audioguide, disponible en cinq langues pour 30 Dirhams, de nombreux Gadiris restent perplexes face à cette tarification. Pour eux, la Kasbah Oufella devrait demeurer un lieu ouvert et accessible à tous, préservant ainsi son héritage culturel et historique.

La controverse autour de la tarification de la Kasbah Oufella illustre les tensions entre préservation du patrimoine et impératifs financiers, posant des questions essentielles sur l’accessibilité à la culture et à l’histoire pour tous les citoyens.

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