Le rapport du ministère de l’Économie et des Finances a révélé des perspectives économiques positives pour 2025, avec une croissance attendue de 4,6 % pour l’économie nationale. Cette hausse est largement attribuée à un redressement significatif de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’une saison agricole moyenne.
Une reprise du secteur agricole en tête
Le secteur agricole est au cœur de cette prévision. Le rapport prévoit une augmentation de 11 % de la valeur ajoutée agricole, soutenue par une récolte de 70 millions de quintaux. Une aubaine pour les agriculteurs marocains, qui pourraient voir un renouveau dans leurs activités, surtout après plusieurs années difficiles marquées par des conditions climatiques imprévisibles.
D’un autre côté, les secteurs secondaire et tertiaire devraient aussi maintenir une croissance positive, avec des taux de 2,9 % et 4,1 % respectivement. Ces secteurs jouent un rôle clé dans l’économie nationale et devraient continuer à stimuler l’emploi et la production industrielle.
Un contexte international favorable
Les prévisions s’appuient également sur des hypothèses liées à l’environnement international. Parmi elles, une croissance de la demande extérieure adressée au Maroc de 3,2 % et la stabilité du prix du pétrole Brent à 80 dollars le baril. Les taux de change, avec un euro à 10,77 dirhams et un dollar à 9,8 dirhams, devraient rester relativement stables, permettant ainsi au pays de maintenir un équilibre dans ses échanges commerciaux.
Cependant, la balance commerciale pourrait légèrement peser sur la croissance. Les importations, attendues en hausse de 6,8 %, devraient surpasser les exportations, qui ne devraient croître que de 7,1 %. Cette dynamique entraînerait une contribution négative de 0,8 point de pourcentage au produit intérieur brut (PIB) en 2025.
La consommation intérieure reste un pilier
Le rapport souligne que la consommation intérieure continuera de jouer un rôle crucial dans la croissance économique. Les dépenses des ménages devraient apporter 2,8 points de pourcentage à la croissance, tandis que les dépenses publiques devraient contribuer à hauteur de 1,1 point. Le capital fixe, quant à lui, ajouterait 0,8 point.
Ce soutien de la consommation est essentiel pour compenser le ralentissement des échanges extérieurs. Il est le reflet d’une économie en transition, où le pouvoir d’achat et les dépenses des ménages sont au centre des préoccupations des décideurs.
Perspectives pour 2025-2027
Ce rapport ne se limite pas à 2025. Il offre également une vision à plus long terme pour l’économie marocaine, avec des prévisions pour 2026 et 2027. La stabilité des finances publiques, le maintien d’une discipline budgétaire et le renforcement des investissements publics sont autant d’éléments qui devraient soutenir une croissance continue.
Ce document se décompose en trois parties : les développements économiques récents, les prévisions budgétaires pour 2024, et les orientations financières pour les années à venir. Le Maroc semble bien positionné pour tirer parti de ces dynamiques économiques favorables, mais beaucoup dépendra de la réalisation des hypothèses posées, notamment en matière de récoltes agricoles et de stabilité des marchés internationaux.
Youssef M. est journaliste web, passionné par le bien-être, le design, la culture et les tendances digitales, il signe des articles authentiques et inspirants qui allient créativité, expertise et curiosité du monde moderne.



