Des milliers de poissons ont été retrouvés morts au barrage de Mohammed Ben Abdelkrim El Khattabi, dans la province d’Al Hoceima, à cause de la chute dramatique du niveau d’eau. Actuellement, le barrage ne contient que 6 % de sa capacité. La faible pluviométrie de l’année a conduit à cette situation critique.
Des photos choquantes diffusées sur les réseaux sociaux montrent des poissons morts, échoués sur les rives. Les habitants sont consternés. Un riverain a confié : « On n’a jamais vu ça, c’est une hécatombe. »
Une infrastructure essentielle en péril
Le barrage, construit en 1981, est la principale source d’eau potable pour Al Hoceima et les communes avoisinantes. Pourtant, depuis des années, il ne se remplit plus totalement. Il est censé contenir 11,79 millions de mètres cubes, mais n’atteint jamais ce chiffre.
La situation actuelle inquiète. Les activistes environnementaux tirent la sonnette d’alarme. Certains demandent un transfert immédiat des poissons survivants vers d’autres points d’eau.
Un signal d’alarme pour l’avenir
Le manque de pluie et la gestion difficile des ressources en eau sont au cœur du problème. Des solutions existent, mais elles sont difficiles à mettre en œuvre. « Il faut agir vite, sinon tout disparaîtra », prévient un militant.
Le barrage de Mohammed Ben Abdelkrim El Khattabi est désormais un symbole de la fragilité des écosystèmes aquatiques face aux changements climatiques. Pour Al Hoceima, c’est un avertissement direct.
