Dans un développement majeur de l’affaire « Hamza mon Bébé », la célèbre chanteuse Dounia Batma a été appréhendée cet après-midi par les autorités judiciaires à Casablanca, marquant ainsi un tournant significatif dans cette affaire qui a captivé l’attention du public marocain et international.
Selon une source judiciaire, l’arrestation de Dounia Batma intervient après une correspondance émise par la Présidence du Parquet près de la Cour de Cassation, demandant l’exécution de la peine d’emprisonnement prononcée à l’encontre de la chanteuse dans le cadre de l’affaire « Hamza mon Bébé ».
La Cour de Cassation avait confirmé précédemment la peine d’un an de prison pour Dounia Batma, rejetant ainsi le recours présenté par sa défense. Elle devra désormais purger sa peine à la prison de Loudaya à Marrakech. De plus, elle est tenue de verser une compensation financière à Saïda Charaf, plaignante dans l’affaire, pour diffamation.
Dans le cadre des procédures d’appel, d’autres co-accusés ont également vu leurs peines réduites. La styliste Aïcha Ayach a été condamnée à six mois de prison ferme, tandis qu’Ibtissam Batma, sœur de Dounia, écope de huit mois de prison ferme et d’une amende de 10 000 dirhams, avec obligation de verser une indemnisation civile à deux plaignantes. Sofia Chakiri, quant à elle, a été condamnée à un an de prison ferme et à une amende de 10 000 dirhams.
Les accusations portées contre les accusés dans l’affaire « Hamza mon Bébé » incluent divers chefs d’accusation tels que l’accès frauduleux à un système informatique, la diffamation et la participation au chantage. Cette affaire a suscité des débats intenses sur la protection de la vie privée, la liberté d’expression et l’usage des médias sociaux, polarisant l’opinion publique.
L’arrestation de Dounia Batma marque ainsi un nouveau chapitre dans cette saga judiciaire qui continue de soulever des questions fondamentales sur la justice et la société au Maroc.
