L’affaire du Dr. Tazi et de ses présumés complices continue de faire les gros titres. Aujourd’hui, la Chambre criminelle du tribunal de première instance de la Cour d’appel de Casablanca a entendu Monia Benchqroun, l’épouse du Dr. Tazi, dans une séance chargée d’émotions.
Des Accusations Catégoriquement Rejetées
Monia Benchqroun a vigoureusement nié toutes les allégations qui pesaient sur elle. Elle a déclaré qu’elle n’était en aucun cas la directrice financière d’une clinique portant le nom de son mari, le Dr. Tazi. De plus, elle a affirmé n’avoir aucun lien avec le personnel de ladite clinique.
Dans son témoignage, Monia Benchqroun a révélé que depuis la tragique disparition de son fils, sa vie avait été bouleversée, laissant entendre qu’elle n’avait aucune connaissance des opérations internes de la clinique. Elle a également souligné qu’elle était propriétaire d’un centre de beauté spécialisé dans les soins esthétiques, distinct de toute activité de chirurgie esthétique.
Un Procès Reporté
À la suite de ces développements, la Chambre criminelle a décidé de reporter le procès du Dr. Tazi et de ses complices au vendredi 10 novembre 2023. Cette affaire continue de susciter un grand intérêt tant sur le plan national qu’international.
Des Accusations Lourdes
Les accusations portées contre le Dr. Tazi et ses complices sont extrêmement graves. Ils sont inculpés de trafic d’êtres humains, ayant attiré des personnes vulnérables et dans le besoin pour des activités criminelles, notamment l’escroquerie et la tromperie des donneurs de bonne foi. Ces activités auraient été menées au sein d’une organisation criminelle. De plus, des mineurs de moins de 18 ans, souffrant de maladies, auraient été impliqués dans ces actes répréhensibles.
La liste des accusations englobe également des chefs d’accusation tels que l’utilisation illégale de fonds provenant des victimes du trafic d’êtres humains, la complicité dans l’escroquerie, la falsification de documents commerciaux et leur utilisation, ainsi que la fabrication de preuves fallacieuses et leur utilisation.
Des Sanctions Lourdes en Perspective
Le célèbre chirurgien esthétique, le Dr. Tazi, ainsi que ses complices, risquent des sanctions sévères conformément à la loi marocaine. Les articles 448-1, 448-2, 448-3, 448-4, 448-5, 448-10, 540, 129, 357, 366 et 447-1 du Code pénal, ainsi que l’article 136 de la Loi sur la couverture santé, l’article 73 de la Loi sur la pratique de la médecine, l’article 12.104 concernant la liberté des prix et de la concurrence, ainsi que les articles 59 et 184 de la Loi sur la protection des consommateurs sont invoqués dans cette affaire.
Rappel des Faits
Les événements à l’origine de cette affaire remontent à avril 2022 lorsque la Brigade nationale de la police judiciaire de Casablanca a déféré huit personnes, dont une femme et le propriétaire d’une clinique privée, ainsi que plusieurs employés et responsables. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans des affaires d’escroquerie, de fraude, de contrefaçon et d’utilisation de fausses factures liées à des soins médicaux.
L’affaire du Dr. Tazi et de ses complices reste sous les feux de l’actualité, suscitant un vif intérêt du public et des médias. Nous suivrons de près les développements à venir et vous tiendrons informés.
