WhatsApp, l’une des applications de messagerie instantanée les plus utilisées dans le monde avec près de 3 milliards d’utilisateurs, offre un chiffrement des conversations pour garantir la sécurité des échanges. Cependant, des méthodes de surveillance existent et permettent d’espionner des discussions sans nécessiter de compétences avancées en piratage.
Selon le site allemand Netzwelt, l’une des techniques les plus répandues repose sur des applications de surveillance comme mSpy, qui donnent accès aux messages, aux appels, aux photos et à la localisation des utilisateurs. Sur iPhone, les attaquants peuvent exploiter les sauvegardes iCloud s’ils disposent des identifiants Apple ID de leur cible. Sur Android, l’installation d’un logiciel espion requiert un accès physique à l’appareil.
Une autre méthode consiste à exploiter WhatsApp Web. En scannant le QR code de la victime sur un ordinateur, un tiers peut obtenir un accès complet aux conversations, sans que l’utilisateur ne s’en aperçoive immédiatement. Pour détecter une intrusion, il est recommandé de vérifier régulièrement les appareils connectés via les paramètres de l’application.
D’un point de vue légal, espionner une conversation sans consentement est un délit passible de peines pouvant aller jusqu’à deux ans de prison. Pour se protéger, les experts conseillent de sécuriser ses identifiants, de ne jamais laisser son téléphone sans surveillance et de surveiller l’activité des connexions à son compte.
Ces précautions permettent de préserver la confidentialité des échanges et d’éviter des conséquences judiciaires indésirables.
