Casablanca a introduit une nouvelle plateforme électronique visant à faciliter la correction de signatures et la validation de documents, testée depuis jeudi dans l’arrondissement de Maârif. Cette initiative, pilotée par le ministère de l’Intérieur, pourrait être étendue à d’autres arrondissements de la ville pour alléger les déplacements administratifs des citoyens.
La maire de Casablanca, Nabila Rmili, et le président de l’arrondissement de Maârif, Abdel Sadiq Morshed, ont inauguré cette plateforme numérique mercredi. Elle permet aux résidents de Maârif de numériser une seule fois leur carte nationale, les libérant ainsi des déplacements répétés pour la validation de documents.
Les fonctionnaires de l’arrondissement ont déjà reçu des formations pour assurer le bon fonctionnement de cette nouvelle interface, selon un responsable local. La mairie prévoit également de former les équipes des autres arrondissements en vue d’une généralisation progressive de la plateforme.
Ce projet s’inscrit dans un effort national de numérisation initié en 2018. En vertu de la loi n° 55-19, adoptée le 28 septembre 2020, toutes les démarches administratives devront être digitalisées d’ici cinq ans. Cette loi impose également la création d’un portail national centralisant toutes les informations administratives pour les citoyens.
La numérisation des services publics vise à réduire de 45 % les documents requis pour certaines démarches, selon les premières évaluations. L’initiative est coordonnée par le ministère de la Transition numérique, qui a également mis en place une méthodologie pour simplifier et digitaliser les processus administratifs.
En dépit des défis de cette transition, le gouvernement marocain souhaite accélérer la modernisation de ses services administratifs pour une accessibilité accrue. L’extension de cette plateforme à d’autres arrondissements de Casablanca est prévue pour les prochains mois.
