Les influenceuses marocaines, attirées par les avantages fiscaux et les opportunités professionnelles de Dubaï, quittent en nombre croissant le Maroc, impactant directement l’économie nationale. Ce phénomène, motivé par la possibilité d’échapper aux potentielles impositions au Maroc, soulève des questions sur l’environnement fiscal et professionnel des créatrices de contenu.
Dubaï, avec son absence d’impôts sur les revenus, constitue un refuge fiscal pour les créatrices marocaines qui souhaitent maximiser leurs gains. Dans un cadre où les partenariats publicitaires internationaux sont encouragés, cette ville offre aux influenceuses un environnement propice pour conclure des contrats lucratifs avec des marques globales, souvent absentes du marché marocain.

Ces départs massifs privent le Maroc de transferts financiers importants, autrefois injectés dans l’économie locale par ces influenceuses. Ces devises, générées à travers les banques marocaines par le biais de collaborations étrangères, contribuaient à stabiliser l’économie nationale.
L’infrastructure numérique avancée de Dubaï et son réseau d’opportunités mondiales renforcent encore son attrait pour les influenceuses marocaines, accentuant la concurrence pour les talents numériques. Ce départ représente une perte significative pour le Maroc, qui peine à retenir ces talents face à des offres plus avantageuses.
La migration continue des influenceuses marocaines met en évidence la nécessité pour le Maroc de réévaluer ses politiques fiscales et de soutien pour le secteur digital, afin d’atténuer les effets économiques de cet exode et de favoriser un environnement attractif pour ses créateurs de contenu.
Youssef M. est journaliste web, passionné par le bien-être, le design, la culture et les tendances digitales, il signe des articles authentiques et inspirants qui allient créativité, expertise et curiosité du monde moderne.



