L’équipe nationale algérienne envisagerait de se retirer de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, qui aura lieu au Maroc, selon des informations relayées par la presse algérienne. Ces spéculations surviennent malgré la qualification récente de l’Algérie pour la compétition prévue en décembre 2025.
Les médias algériens évoquent un éventuel boycott en raison de tensions politiques avec le Maroc. La presse, notamment « L’Observatoire Algérie », met en avant des préoccupations liées à l’utilisation par les organisateurs de cartes incluant le Sahara marocain. Selon ces rapports, la question politique pourrait éclipser l’aspect sportif si des matchs se jouent dans les villes situées au Sahara.
Cartes et stades en question
L’une des principales sources de friction est l’utilisation potentielle de cartes géographiques montrant le Sahara sous souveraineté marocaine. Pour Alger, il s’agit d’une ligne rouge. La participation de l’équipe nationale pourrait être compromise si ces cartes sont adoptées. L’autre point de discorde concerne l’inclusion de stades situés dans la région du Sahara, une demande que la CAF aurait refusée, selon les médias algériens.
La décision finale sur l’utilisation des cartes sera prise par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) dans les prochains mois. En attendant, la tension monte des deux côtés, et la question de savoir si l’Algérie boycottera la CAN reste ouverte.
Risques de sanctions
Un retrait de l’Algérie pourrait entraîner des conséquences sportives graves. La FIFA et la CAF pourraient imposer des sanctions, telles que des interdictions de participation aux futures compétitions. Une telle décision risquerait également d’entacher la réputation du pays sur la scène internationale.
De plus, les conséquences financières ne seraient pas minces. Un boycott impliquerait la perte des revenus liés à la participation, ainsi que d’éventuelles pénalités financières imposées par les organisateurs.
Pas encore d’annonce officielle
Pour l’instant, la Fédération algérienne de football n’a fait aucune déclaration officielle sur un retrait potentiel. Cependant, les spéculations continuent de croître, alimentées par le climat tendu entre les deux pays. Le sport sera-t-il sacrifié au profit de la politique ? Le doute plane toujours.
