Le secteur de l’automobile au Maroc connaît une transformation radicale, notamment avec l’orientation stratégique du pays vers la production de batteries pour véhicules électriques. Attirant l’attention de grands groupes chinois, le Maroc devient une destination de choix pour les investissements dans ce domaine en pleine expansion.
Cette année, l’usine Stellantis de Kénitra produira environ 40.000 véhicules électriques de la marque Citroën, marquant un tournant crucial pour l’industrie automobile marocaine. En 2023, le Maroc a produit 535.000 véhicules, dont 87 % ont été exportés, soit une augmentation de 30 % par rapport à 2022. Le pays vise à produire 700.000 véhicules cette année.
Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, a annoncé l’ambition du Maroc d’atteindre une production de 1,4 million de voitures dans les quatre prochaines années. La première voiture hybride, la Dacia Jogger de Renault, sera fabriquée à raison de 200 unités par jour, illustrant l’engagement du Maroc dans l’innovation et la croissance durable.
Alors que les entreprises françaises dominent l’industrie automobile marocaine, le secteur des batteries voit une forte implication des investisseurs chinois. Six grandes entreprises chinoises, telles que BTR, Tinci, Shinzoom, Hailiang, Gotion High-Tech et CNGR Advanced Material, ont prévu d’investir 10 milliards d’euros dans la production de batteries et de composants pour véhicules électriques.
Le Maroc bénéficie d’une infrastructure riche en minéraux et d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, faisant du pays un hub attractif pour les investissements étrangers. Cette dynamique promet un avenir prospère pour le secteur automobile marocain, positionnant le pays comme un leader mondial dans l’industrie des véhicules électriques.
