La polémique autour des horaires des matchs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 s’intensifie alors que le Maroc s’apprête à affronter la RD Congo ce dimanche à 14h, dans le cadre de la 2ème journée de la phase de poules. Les critiques émanent non seulement du sélectionneur marocain, Walid Regragui, mais également d’Aliou Cissé, le stratège des Lions sénégalais.
Interrogations sur l’horaire
Lors de la conférence de presse suivant la victoire du Maroc contre la Tanzanie (3-0), Regragui a vivement exprimé son désaccord concernant l’horaire du match. « Je ne comprends pas comment on peut jouer à cette heure-là, pour le tournoi, pour l’image de notre football… Mais on va s’adapter, on n’a pas le choix, » a-t-il déclaré, soulignant les défis particuliers auxquels les équipes africaines font face, tant sur le terrain qu’en termes de conditions climatiques.
Réactions d’Aliou Cissé
Les préoccupations ont également été soulevées par Aliou Cissé, le sélectionneur sénégalais, après le match Sénégal-Gambie (3-0) disputé également à 14h. « C’est la CAN, pas la Ligue des champions, c’est le continent africain, il faudra nous adapter. Aucun médecin, en tout cas, ne préconiserait de jouer à 14h. Je lance un appel à la CAF pour regarder un peu mieux les horaires, c’est difficile de jouer à 14h, » a-t-il déploré.
Un horaire problématique
Le choix d’un horaire en début d’après-midi en Afrique, souvent sous une température dépassant les 30°C, pose des problèmes évidents pour la santé et la performance des joueurs. Ces derniers, accoutumés à des conditions climatiques plus clémentes en Europe, doivent faire face à la chaleur intense de l’après-midi africain, engendrant des risques potentiels de déshydratation et de coups de chaleur. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la légitimité de telles conditions, notamment pour des considérations de programmation télévisuelle ou logistique. Le débat est ouvert, et la CAF se trouve désormais sous pression pour prendre en compte ces préoccupations dans l’organisation future de la CAN.
