Dans un sondage sur les indices de corruption au Maroc, les citoyens estiment qu’il est « élevé », considérant que le secteur de la santé est le plus exposé à la corruption, suivi des partis politiques, du gouvernement, du parlement, et des syndicats.
Le Sondage et ses Participants
Le sondage, réalisé par l’Office national de lutte contre la corruption, a impliqué 6 000 répondants, dont des citoyens résidents au Maroc et à l’étranger, ainsi que 1 100 entreprises. Il révèle une prévalence importante de la corruption dans le recrutement et les nominations, l’évolution de la carrière dans le secteur public, les prestations sociales publiques, l’obtention de licences, d’autorisations et de dérogations.
Les Résultats Inquiétants
Les résultats de cette étude de terrain, menée par l’Agence nationale de l’intégrité et de la prévention de la corruption, révèlent qu’un citoyen sur quatre, lui-même ou un membre de sa famille, a été confronté à au moins un cas de corruption au cours de la période étudiée. Cette proportion est légèrement inférieure à un quart pour les entreprises interrogées.
La Place de la Corruption dans les Préoccupations
La corruption occupe la sixième place parmi les principales préoccupations des résidents marocains, la troisième place pour les Marocains résidant à l’étranger, et la huitième place pour les entreprises interrogées.
Les Causes Profondes de la Corruption
En ce qui concerne les causes de la corruption, les répondants l’attribuent à la quête de richesse rapide, à la lenteur des procédures, à l’absence d’un esprit civique et d’une éthique solide, à la complexité des démarches administratives, à la faiblesse des salaires, à la pauvreté, au manque de surveillance et de responsabilité, ainsi qu’à l’absence de sanctions.
Youssef M. est journaliste web, passionné par le bien-être, le design, la culture et les tendances digitales, il signe des articles authentiques et inspirants qui allient créativité, expertise et curiosité du monde moderne.


