Djamel Belmadi, sélectionneur algérien, fait actuellement face à de vives critiques au sein de son pays.
Des Critiques Croissantes pour Djamel Belmadi
Depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe nationale algérienne à l’été 2018, Djamel Belmadi est confronté à des critiques grandissantes qui pourraient bien remettre en question sa longévité à ce poste prestigieux. L’ancien joueur de l’OM et du PSG a réussi à irriter tant le gouvernement que les fervents supporters des Verts, et cela en grande partie en raison de son comportement surprenant lors de son récent rassemblement international en septembre.
Des Décisions Qui Déplaisent
L’Algérie s’apprête à disputer deux matches cruciaux, l’un contre la Tanzanie en éliminatoires de la CAN (le 7 septembre à Annaba) et l’autre contre le Sénégal (le 12 à Dakar). Pourtant, Belmadi n’a atterri à Alger que vendredi dernier, prenant tout le monde de court en décidant de déplacer le lieu de l’entraînement à la dernière minute.
Plutôt que de suivre la routine habituelle en se préparant à Sidi Moussa, le technicien algérien a opté pour une solution inattendue en emmenant son équipe en Tunisie. La raison ? L’état lamentable de la pelouse du centre d’entraînement algérien, qui aurait souffert des rigueurs de l’été sans entretien depuis les matches de juin.
Des Conditions de Travail Critiquées
Le champion d’Afrique 2019 avait certainement des raisons de se plaindre des conditions de travail. Cependant, était-il nécessaire de quitter l’Algérie pour un pays voisin, ignorant ainsi toutes les alternatives locales disponibles ? Cette décision a suscité la colère des autorités, qui lui ont finalement imposé de trouver une solution de rechange sur le sol national. Il est important de noter que des installations adéquates étaient disponibles en Algérie, à Annaba, Oran, Constantine et Blida, et toutes étaient en bon état de fonctionnement.
Depuis l’élimination inattendue en éliminatoires de la dernière Coupe du Monde, Djamel Belmadi n’est plus aussi populaire en Algérie. Cette récente polémique risque de l’isoler davantage, même si la Fédération Algérienne de Football (FAF) porte également une part de responsabilité. Depuis le départ de l’ancien président Djahid Zefizef, la FAF est dépourvue de leadership.
L’Épineuse Question de la Présence
Ce n’est pas seulement le gouvernement qui commence à être sérieusement agacé par Djamel Belmadi, originaire de Champigny-sur-Marne. Les supporters et les observateurs sont également lassés de son mode opératoire. La principale critique à son encontre est son absence en Algérie en dehors des périodes de matches. En tant que sélectionneur, il est attendu qu’il soit présent régulièrement, mais il continue de résider au Qatar. Le journaliste Nejmeddine Sidi Athmane s’interroge même ouvertement : « Est-il sous contrat avec la FAF ou est-il simplement un freelance ? » dans une chronique publiée ce samedi.
