Agadir, le havre de paix autrefois, est maintenant confrontée à une vague dévastatrice de cafés chicha. Leur prolifération atteint des proportions alarmantes, menaçant de surpasser le nombre de cafés traditionnels. Une situation inquiétante qui interpelle les autorités publiques.
Aux abords de la Mosquée du Liban, du quartier suisse et à proximité de l’Hôtel Marhaba, ces espaces dédiés à la chicha se multiplient sans relâche. Malgré les plaintes répétées émanant de citoyens engagés et de dignitaires religieux, la lutte contre cette tendance semble bien impuissante. Les cafés chicha continuent de prospérer, accompagnés de pratiques immorales et contraires aux valeurs éducatives.
Cerise sur le gâteau de l’irresponsabilité, un gérant d’un café chicha près de l’Hôtel Marhaba ose faire l’apologie de ses services sur les réseaux sociaux, bravant ouvertement les lois et les principes éthiques.
Face à ce fléau grandissant, des associations de protection des consommateurs et des organisations de la société civile ont uni leurs voix, appelant à des mesures répressives pour protéger la quiétude morale, éducative et sanitaire des habitants d’Agadir.
La question demeure : Agadir saura-t-elle se défaire de cette emprise insidieuse ou succombera-t-elle à l’épidémie morale qui la guette ? Les autorités se doivent d’agir rapidement pour éviter que la ville ne sombre dans les ténèbres de l’inconduite. Restons à l’affût des prochaines actions entreprises pour préserver l’âme de notre chère cité.
Youssef M. est journaliste web, passionné par le bien-être, le design, la culture et les tendances digitales, il signe des articles authentiques et inspirants qui allient créativité, expertise et curiosité du monde moderne.


