Une menace grandissante pèse sur la jeunesse marocaine, mettant en péril leur santé et leur sécurité : la drogue PUFA, surnommée « la cocaïne des pauvres ». Originaire de Grèce et connue sous le nom de SISA à l’étranger, cette substance bon marché et hautement addictive est fabriquée à partir de déchets de cocaïne. Ses effets dévastateurs sur les consommateurs incluent agressivité, violence, criminalité, ainsi que des dommages psychologiques et physiques graves. Cette drogue se propage rapidement parmi les jeunes et les adolescents, suscitant une inquiétude croissante.
L’Alarme Sonne !
Les militants des droits de l’homme au Maroc sonnent l’alarme et appellent à une action urgente des autorités pour contrer cette menace grandissante. Omar Arbib, responsable de l’Association marocaine des droits de l’homme à Marrakech, signale de nombreux cas d’abus liés à l’AGPI (acide gras polyinsaturé), le nom scientifique de la drogue, dans différentes régions du pays. Selon lui, seulement trois doses de cette drogue peuvent entraîner une dépendance sévère et provoquer des troubles mentaux irréversibles tels que la schizophrénie, la paranoïa et la dépression. Les complications physiques, notamment les infections cutanées, les ulcères, les maladies cardiovasculaires et les problèmes rénaux, sont également monnaie courante chez les consommateurs de cette drogue.
Un Appel à l’Action !
Arbib demande instamment une répression sévère à l’encontre des promoteurs et des producteurs de la drogue, qu’il considère comme des acteurs clés de réseaux organisés de traite des êtres humains. Il dénonce fermement l’exploitation de la vulnérabilité des jeunes marocains, frappés par la pauvreté, le chômage, l’exclusion sociale et le manque d’éducation. Pour endiguer le trafic de cette drogue, il plaide également pour un renforcement des mesures de lutte contre le blanchiment d’argent. Une sensibilisation accrue aux dangers de la drogue, notamment dans les écoles et les médias, est également essentielle selon lui.
Mesures Renforcées pour Protéger la Jeunesse !
Al-Hassan Al-Baghdadi, chef de l’Association nationale de lutte contre le tabagisme et la drogue, exhorte l’État à prendre des mesures plus draconiennes pour faire face à cette menace grandissante. Selon lui, les peines actuelles pour les infractions liées à la drogue ne sont pas suffisamment dissuasives pour les trafiquants et les consommateurs. Il recommande donc un renforcement du cadre juridique et institutionnel pour lutter efficacement contre ce fléau. De plus, il suggère un renforcement des programmes de prévention, de sensibilisation et d’accompagnement des personnes dépendantes.
La drogue PUFA, surnommée « la cocaïne des pauvres », représente une menace croissante pour la jeunesse marocaine. Les militants des droits de l’homme tirent la sonnette d’alarme et appellent les autorités à agir rapidement pour endiguer la propagation de cette drogue dévastatrice. La répression sévère des acteurs criminels et la sensibilisation accrue sur les dangers de cette drogue sont essentielles pour protéger la jeunesse du Maroc. Des mesures renforcées et des programmes de soutien sont nécessaires pour prévenir la propagation de cette menace et sauvegarder l’avenir de la nation.
